Surnommé « Mr note au ministre », Habib Ammar est accusé d’être globalement un peu trop passif. Depuis la révolution, il sort de son silence et ne rate aucune occasion pour affirmer que la destination exploite uniquement 20 à 30% de son potentiel. Gérant un ONTT vieillissant, son quotidien est fait de difficiles acrobaties qui ne l’empêchent pas de mettre le doigt là où ca fait mal. Entretien.
Comment donner vite et bien une autre vie à l’ONTT :
Habib Ammar : La scinder en deux directions distinctes avec une agence qui a la charge de la communication et promotion et une autre qui s’occupe de la formation et des ressources humaines. Une telle réforme nécessite absolument l’adhésion de tout le personnel de l’ONTT et doit s’accompagner de toutes les mesures nécessaires dans le dialogue avec les syndicats. Cette restructuration donnera naissance à deux entités indépendantes qui sauront être plus réactives et performantes.
Reste que les ressources humaines ont aussi probablement atteint leurs limites. Comment les adapter aux nouvelles exigences du secteur?
Par le recyclage et de nouvelles formations afin de les outiller pour faire face aux nouvelles dimensions de leurs tâches.
Pourquoi l’ONTT n’a pas pu évoluer ?