La compagnie du Golfe n’a pas l’air de craindre un effet négatif de la crise économique sur le trafic aérien. Au contraire, les droits de trafic âprement négociés avec les autorités françaises (un vol quotidien en province et quatre vols hebdomadaires supplémentaires à Paris) seront utilisés d’ici à 2013.
Le passage d’un A 330 à un A 340 sur la ligne de Nice cet automne va rajouter trente sièges par vol, soit 12% de capacité supplémentaire.
L’équipe française prend également en charge 30% de la commercialisation de la ligne de Genève ouverte le 1er juin dernier. Mais surtout, Emirates détient les droits de trafic pour ouvrir une autre ligne en province.
« Le choix se fera entre Lyon, Marseille et Toulouse en fonction du potentiel local », explique Thierry Aucoc qui n’a pas non plus de date d’ouverture précise pour le moment.
Quelle sera l’impulsion apportée par le nouveau directeur France pour garder les bons taux de remplissage des lignes françaises ? Thierry Aucoc dit ne pas vouloir toucher à « ce qui marche déjà ».
Les décisions commerciales porteront principalement sur le corporate. « Les PME n’ont pas forcément le réflexe Emirates, nous allons donc mettre en place un produit qui les intéressera ».
Quant aux grands comptes, Emirates veut les attirer avec les destinations du réseau sortant de l’ordinaire. « Pas la peine de se battre sur les grandes destinations comme Singapour où il y a l’embarras du choix mais notre réseau indien peut répondre à leurs besoins ».
Même ouverture sur les destinations de l’Afrique de l’Est pour la clientèle Loisirs déjà bien fidélisée sur les axes Dubai, Océan indien et Australie.
source: TourMag