Le déplacement d'affaires dans des conditions optimales de sécurité pour les voyageurs est un thème sur lequel les travel managers des grandes entreprises travaillent. C'est également le thème choisi par Airplus et ses partenaires pour la sixième édition de la manifestation Univ’Airplus.
Organisé par Airplus - cette année au Shangri-La, le nouveau palace parisien, UnivAir permet de découvrir les nouvelles solutions développés par les prestataires du business travel mais également les grandes tendances de l’évolution de ce marché.
Et si le contrôle des coûts dans une politique voyages reste une exigence de premier plan avec l’aide d’une panoplie sophistiquée de logiciels, la préoccupation du moment va plutôt au confort et à la sécurité du voyageur d’affaires.
Et il n’est pas le seul. Nombre de fournisseurs d’outils de gestion de budget voyages ont développé des applications permettant de garder un lien permanent avec le voyageur pour l’aider dans ses déplacements mais aussi pour s’assurer qu’il voyage dans des conditions optimales de sécurité.
En France, 94% des entreprises interrogées disent avoir mis en place une politique sécurité avec l’annulation des voyages dans les pays à risques (100%), la création d’une cellule de crise (53%) et des outils de géo localisation (37%).
La sécurité des voyageurs semble d’ailleurs être élément encore plus déterminant pour les sondés français (69%) que pour l’ensemble des travel managers internationaux (56%) .
En parallèle, la recherche de l’optimisation des coûts reste une préoccupation pour 74 % de l’ensemble des répondants mais seulement 44% des travel managers français.
« D’où l’importance d’avoir une base de données fiable », explique John Baird-Smith, directeur d’Airplus pour la France.
Car 55% des gestionnaires de voyages français s’en servent pour renégocier les contrats avec leurs fournisseurs et 69% en font aussi des outils de benchmark.
Autre sujet de préoccupation grandissant, la responsabilité sociale des entreprises qui deviendra obligatoire en 2012.
Certaines d’entre elles font déjà le choix de privilégier la vidéo-conférence, notamment pour les réunions internes, et préfèrent le train moins polluant à l’avion lorsque le choix est possible. Mais sur ce sujet qui attend toujours son cadre d’application, le développement de solutions de contrôle reste en suspens.
source: TourMag