Les événements cinématographiques se succèdent mais ne se ressemblent pas en Tunisie. A peine les lampions des  fameuses Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) se sont-ils éteints que  les non moins importantes journées du cinéma européen prendront la relève.

Pour la première fois depuis leur création, le rendez-vous phare du cinéma du vieux continent  aura lieu du 20 novembre au 3 décembre dans six grandes villes du pays :  unis, Sousse, Kairouan, Sfax, Jendouba, et Gabès. 25 longs métrages en provenance de quinze pays européens devraient en effet faire le bonheur des cinéphiles autochtones et étrangers.
Deux films phares figurent  à l’affiche de la manifestation : « Les fraises sauvages » d’Ingmar Bergman, un film qui date de 1957, et représente une œuvre majeure dans le cinéma européen contemporain, et le tout récent « The day after peace « de Jeremy Gilley, un documentaire financé par les Nations unies qui retrace les 10 dernières années qu’il fallut au réalisateur pour mettre en place la journée mondiale de la paix (21 septembre).

Pour cette édition de ces rencontres organisées par la commission européenne et les ambassades des Etats membres de l’Union européenne, les surprises ne manqueront pas.
Des cinéastes européens de renommée tels que Ken Loach, Claude Miller, Doris Dörrie, Gianni Améli vont rehausser la manifestation, qui sera l’occasion de découvrir d’autres cinématographies moins connues par le public  telles que la tchèque, la hongroise, la finlandaise, la roumaine...

Les journées du cinéma européen continuent, comme d’habitude, à intégrer des films tunisiens courts et longs métrages récents dans leur programme. Trois films tunisiens seront  à l’affiche: « Cinecitta » de Brahim Letaïef, « L’accident » de Rachid Frechiou et  « Ouled Lénine » de Nédia El Féni.

Fait nouveau toutefois. Les organisateurs ont prév udeux prix pour les meilleurs court et long métrage tunisiens qui seront décernés lors de la cérémonie de clôture des journées.
Le festival fera aussi la part belle aux  tables rondes et aux débats auront lieu avec des professionnels du cinéma européen et maghrébin et en présence des réalisateurs pour débattre, entre autres de «la circulation des films européens au Maghreb et maghrébin en Europe et leur visibilité».

Toutes les projections (de Tunis) auront lieu dans la salle le Colisée, à raison de trois projections par jour. Dans les autres villes, les films seront projetés dans les complexes et centres culturels.