Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2008, la Tunisie a reçu 5,6 millions de touristes étrangers, ce qui représente une croissance de 3 % par rapport à la même période de 2007.
Cette hausse est essentiellement due au « bon comportement » du marché français.
Avec une augmentation de 5%, l’Hexagone (environ 1, 02 million de visiteurs) a en effet reconquis sa place de premier marché émetteur de touristes vers la Tunisie. La Libye, qui avait damé le pion à la France en 2007, vient en deuxième position avec une augmentation de 3% seulement, talonnée par l’Algérie. Les neufs premiers mois de l’année en cours ont été également marqués par une légère reprise (moins de 1%) des marchés allemand et italien. Seule ombre au tableau : des baisses allant de 6 à 17% sur certains marchés traditionnels comme la Grande-Bretagne, la République Tchèque et l’Autriche et l’Espagne.
En termes de recettes, les indicateurs du tourisme tunisien clignotent également au vert. Les revenus de l’indsutrie touristique ont atteint la barre à 2,5 milliards de dinars usqu’au 30 septembre, soit une augmentation de 9%par rapport à la même période de l’année écoulée.
Selon les prévisions de l’administration de tutelle, les entrées  doivent atteindre sur toute l’année 2008  quelque 7,060 millions de visiteurs contre  6,761 millions en 2007, soit  une croissance de 4,5%.
Ces projections pour l’arrière-saison étblies sur la base des réservations notifiées auprès des Tour Opérateurs, prévoient une augmentation possible de 8% des recettes sur toute l’année 2008.
En comparaison avec ses principales destinations concurrentes, la Tunisie est le pays qui a le mieux tiré son épingle du jeu. Au Maroc, les recettes devraient stagner en raison d’une importante baisse de la durée moyenne des séjours, et ce  malgré une hausse des visiteurs de 8%. Il en est de même pour la Turquie et l’Egypte « pénalisés » par un rapport –qualité prix plus élevé que celui proposé par la Tunisie. En effet, les bonnes performances du tourisme tunisien s’expliquent notamment par l’engouement des touristes européens pour les destinations moyen-courrier offrant un bon rapport qualité-prix, et ce en raison d’une certaine baisse du pouvoir d’achat liée à la conjoncture économique internationale.