Pour faire face à une pénurie de pilotes, le gouvernement tunisien a décidé de porter l’âge des retraites des commandants de bord à 65 ans au lieu de 60 ans actuellement, selon une dépêche de l’agence officielle TAP.
La décision a été prise lors d’une séance de travail tenue mardi dernier entre le ministre du transport, Abderrahim Zouari, et des représentants des compagnies aériennes tunisiens, a-t-on ajouté de même source.
Par ailleurs, un programme d’action a été mis en place en vue de former 500 nouveaux pilotes d’ici 2016, et ce pour répondre aux besoins croissants du pavillon tunisien et les compagnies étrangères alléchées par la compétence des commandants de bord tunisiens. Ces derniers font l’objet depuis quelques années d’un débauchage suavage de la part de plusieurs compagnies arabes du Golf, dont Qatar Airways et Emirates.
Tunisair a vu au cours de trois dernières années le nombre de ses pilotes chuter de 10% alors que les compagnies privées Karthago Airlines et Nouvelair ont déjà fait appels à des pilotes étrangers.
Les compagnies de Dubaï, d’Abou Dhabi et du Qatar proposent des salaires mirobolants : Emirates rémunère, par exemple, 6 000 euros par mois un copilote expérimenté, avec assurance et logement en prime, et jusqu’à 12 000 euros un commandant de bord chevronné. Impossible, donc, de succomber à l’appel des pétrodollars sonnants et trébuchants…
La décision a été prise lors d’une séance de travail tenue mardi dernier entre le ministre du transport, Abderrahim Zouari, et des représentants des compagnies aériennes tunisiens, a-t-on ajouté de même source.
Par ailleurs, un programme d’action a été mis en place en vue de former 500 nouveaux pilotes d’ici 2016, et ce pour répondre aux besoins croissants du pavillon tunisien et les compagnies étrangères alléchées par la compétence des commandants de bord tunisiens. Ces derniers font l’objet depuis quelques années d’un débauchage suavage de la part de plusieurs compagnies arabes du Golf, dont Qatar Airways et Emirates.
Tunisair a vu au cours de trois dernières années le nombre de ses pilotes chuter de 10% alors que les compagnies privées Karthago Airlines et Nouvelair ont déjà fait appels à des pilotes étrangers.
Les compagnies de Dubaï, d’Abou Dhabi et du Qatar proposent des salaires mirobolants : Emirates rémunère, par exemple, 6 000 euros par mois un copilote expérimenté, avec assurance et logement en prime, et jusqu’à 12 000 euros un commandant de bord chevronné. Impossible, donc, de succomber à l’appel des pétrodollars sonnants et trébuchants…