Les fournisseurs interrogés disent, de façon unanime, leur intention de rejeter les factures hors contrat de Thomas Cook. Pour autant, ils ont tout intérêt à ce que la relation commerciale avec le distributeur continue. Et cela, Thomas Cook le sait…
Le moins que l’on puisse dire c’est que la méthode Thomas Cook France a eu suscité l’indignation chez les fournisseurs qui ont reçu les factures et la lettre circulaire en courrier recommandé - que nous avons publié vendredi dernier (lire ).
Rappel des faits : sans concertation préalable, le réseau de distribution Thomas Cook a décidé de faire payer, en supplément des accords commerciaux existants, le surcoût de la crise qu’il estime à 1,5% du chiffre d’affaires réalisé chez différents fournisseurs, et ce, à partir de février 2011.
Autant dire que même les dirigeants des tour-opérateurs encore en vacances y sont allés de leurs coups de téléphone pour commenter l’événement, l’analyser et décider de l’attitude à adopter.
Et, de concert, l’opinion qui s’en dégage c’est honte sur la méthode et non au chantage. « Il est exclu de payer cette facture qui n’a aucune justification », « Une facture qui n’est pas au contrat, c’est nul et non avenu », etc..
Rappel des faits : sans concertation préalable, le réseau de distribution Thomas Cook a décidé de faire payer, en supplément des accords commerciaux existants, le surcoût de la crise qu’il estime à 1,5% du chiffre d’affaires réalisé chez différents fournisseurs, et ce, à partir de février 2011.
Autant dire que même les dirigeants des tour-opérateurs encore en vacances y sont allés de leurs coups de téléphone pour commenter l’événement, l’analyser et décider de l’attitude à adopter.
Et, de concert, l’opinion qui s’en dégage c’est honte sur la méthode et non au chantage. « Il est exclu de payer cette facture qui n’a aucune justification », « Une facture qui n’est pas au contrat, c’est nul et non avenu », etc..
Quelle suite le réseau Thomas Cook donnera-t-il à cette affaire ?
Les factures vont donc être « unanimement rejetées », si l’on en croit les propos de Georges Colson, le président du SNAV, rapportées par l’Echo touristique. Quant à Jérôme Delente, le directeur des accords commerciaux à l’initiative de cette opération peut s’attendre à recevoir un certain nombre de courriers de protestation… pour ne pas dire plus…
Mais si la colère est partagée, les fournisseurs ne sont pas tous égaux devant le réseau Thomas Cook.
Si Georges Colson, le président du conseil de surveillance de Fram a les moyens de se passer de la commercialisation de ses produits par Thomas Cook, la grande majorité (Asia, Costa, Donatello, Exotismes, Kuoni, Lagrange et les autres…) ne peut que faire preuve de prudence.
« Nous ne pouvons pas récuser Thomas Cook de front compte-tenu du poids économique qu’il représente », explique un producteur qui souhaite garder l’anonymat.
Même requête d‘anonymat pour un autre fournisseur qui indique : « Nous avons les moyens de nous passer du réseau Thomas Cook. S’ils arrêtent de nous commercialiser, nous y perdrons à coup sûr mais, eux aussi, ils ont à y perdre ».
Bref, personne n’a intérêt à ce que la relation commerciale s’arrête mais personne ne veut payer. Quelle suite le réseau Thomas Cook donnera-t-il à cette affaire ?
Si le business est aussi morose qu’il le laisse entendre dans son courrier, peut-il se permettre d’engager un bras de fer au risque de rater des ventes s’il décidait de rompre les relations commerciales avec certains fournisseurs récalcitrants ?
Une chose est sûre, c’est que les négociations commerciales pour 2012 seront plus serrées pour ceux des fournisseurs qui garderont leur référencement.
Mais si la colère est partagée, les fournisseurs ne sont pas tous égaux devant le réseau Thomas Cook.
Si Georges Colson, le président du conseil de surveillance de Fram a les moyens de se passer de la commercialisation de ses produits par Thomas Cook, la grande majorité (Asia, Costa, Donatello, Exotismes, Kuoni, Lagrange et les autres…) ne peut que faire preuve de prudence.
« Nous ne pouvons pas récuser Thomas Cook de front compte-tenu du poids économique qu’il représente », explique un producteur qui souhaite garder l’anonymat.
Même requête d‘anonymat pour un autre fournisseur qui indique : « Nous avons les moyens de nous passer du réseau Thomas Cook. S’ils arrêtent de nous commercialiser, nous y perdrons à coup sûr mais, eux aussi, ils ont à y perdre ».
Bref, personne n’a intérêt à ce que la relation commerciale s’arrête mais personne ne veut payer. Quelle suite le réseau Thomas Cook donnera-t-il à cette affaire ?
Si le business est aussi morose qu’il le laisse entendre dans son courrier, peut-il se permettre d’engager un bras de fer au risque de rater des ventes s’il décidait de rompre les relations commerciales avec certains fournisseurs récalcitrants ?
Une chose est sûre, c’est que les négociations commerciales pour 2012 seront plus serrées pour ceux des fournisseurs qui garderont leur référencement.
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source: TourMag