Après avoir essuyé une météo défavorable en juillet, la situation estivale dans l'hôtellerie française devrait connaitre une amélioration sur la seconde quinzaine du mois d’août 2011, selon la dernière étude MKG Hospitality.
L'activité hôtelière en France durant cet été 2011 aura été "soutenue malgré une météo déprimée", selon les premières conclusions publiées le 19 aout 2011 par MKG Hospitality.
L'étude souligne le contraste entre les difficultés rencontrées par les hôteliers en juillet-aout, dont "le double effet d’une météo défaillante et du décalage de la période du Ramadan" et les 2 trimestres précédents, marqués par des progressions de 6% et 7,5% du RevPAR (Revenu par chambre disponible - l’indicateur de performance).
Cependant, elle précise qu'un "effet de vases communiquants entre ces deux mois permet de limiter les effets négatifs et anticipe un meilleur étalement de la fréquentation hôtelière jusqu’à l’automne."
Il ressort également que "la météo perturbée a davantage affectée les zones littorales du Nord-Ouest de la France, alors que les grandes métropoles, à l’exception de Nice-Cannes, ont bénéficié d’un tourisme urbain et culturel plus dynamique quand le soleil brille moins."
Mais compte tenu d’une amélioration attendue sur la seconde quinzaine du mois d’août, "le bilan de la saison estivale devrait se traduire par une progression cumulée de 5% à 6% du RevPAR sur juillet-août 2011, conforme aux prévisions faites au Printemps dernier", précise le document.
L'étude souligne le contraste entre les difficultés rencontrées par les hôteliers en juillet-aout, dont "le double effet d’une météo défaillante et du décalage de la période du Ramadan" et les 2 trimestres précédents, marqués par des progressions de 6% et 7,5% du RevPAR (Revenu par chambre disponible - l’indicateur de performance).
Cependant, elle précise qu'un "effet de vases communiquants entre ces deux mois permet de limiter les effets négatifs et anticipe un meilleur étalement de la fréquentation hôtelière jusqu’à l’automne."
Il ressort également que "la météo perturbée a davantage affectée les zones littorales du Nord-Ouest de la France, alors que les grandes métropoles, à l’exception de Nice-Cannes, ont bénéficié d’un tourisme urbain et culturel plus dynamique quand le soleil brille moins."
Mais compte tenu d’une amélioration attendue sur la seconde quinzaine du mois d’août, "le bilan de la saison estivale devrait se traduire par une progression cumulée de 5% à 6% du RevPAR sur juillet-août 2011, conforme aux prévisions faites au Printemps dernier", précise le document.
Retour sur la première moitié de l'année 2011...
"Depuis le début de l’année, le retour de l’activité est très sensible dans l’hôtellerie française.
Il est entretenu par un calendrier favorable d’événements internationaux (rencontres au sommet G8 et G20, Salon aéronautique du Bourget, etc), par la bonne tenue des rendez-vous professionnels médiatiques (fashion shows, Festival du film de Cannes) et surtout par la présence visible d’une clientèle d’affaires, et plus particulièrement anglosaxonne, qui a retrouvé le chemin de la France.
L’indicateur de performance, le Revenu par chambre disponible, RevPAR, est boosté par le fort niveau d’activité en région parisienne, qui a dépassé à plusieurs reprises au mois de juin le cap des 90% de taux d’occupation dans les hôtels, et par la présence de clientèle haut de gamme dans les établissements de luxe.
La venue plus nombreuse de clientèles en provenance d’Amérique latine, principalement Brésil et Mexique, d’Europe centrale, d’Inde et de Chine, compense bien au-delà la perte des clientèles long-courrier du Japon.
Il y a eu un effet accélérateur au second trimestre 2011, qui restera dans les anales de l’hôtellerie française comme l’un des meilleurs trimestres de l’histoire.
Ce trimestre a profité de la concentration de manifestations très fréquentées et d’un bon niveau d’activité touristique. Le semestre s’achève sur pratiquement 7% de hausse du RevPAR."
Il est entretenu par un calendrier favorable d’événements internationaux (rencontres au sommet G8 et G20, Salon aéronautique du Bourget, etc), par la bonne tenue des rendez-vous professionnels médiatiques (fashion shows, Festival du film de Cannes) et surtout par la présence visible d’une clientèle d’affaires, et plus particulièrement anglosaxonne, qui a retrouvé le chemin de la France.
L’indicateur de performance, le Revenu par chambre disponible, RevPAR, est boosté par le fort niveau d’activité en région parisienne, qui a dépassé à plusieurs reprises au mois de juin le cap des 90% de taux d’occupation dans les hôtels, et par la présence de clientèle haut de gamme dans les établissements de luxe.
La venue plus nombreuse de clientèles en provenance d’Amérique latine, principalement Brésil et Mexique, d’Europe centrale, d’Inde et de Chine, compense bien au-delà la perte des clientèles long-courrier du Japon.
Il y a eu un effet accélérateur au second trimestre 2011, qui restera dans les anales de l’hôtellerie française comme l’un des meilleurs trimestres de l’histoire.
Ce trimestre a profité de la concentration de manifestations très fréquentées et d’un bon niveau d’activité touristique. Le semestre s’achève sur pratiquement 7% de hausse du RevPAR."
Juillet, un mois record en termes d’activité hôtelière
"Dans la foulée d’un excellent mois de juin, le mois de juillet s’inscrit également comme un mois record en termes d’activité hôtelière.
Jusqu’au grand week-end de départ de la mi-juillet, les grandes métropoles ont profité du double moteur d’une économie française encore au travail et de la venue de touristes étrangers.
Le décalage de la période du Ramadan sur l’ensemble du mois d’août a incité les familles du Moyen-Orient a avancé leur traditionnel séjour dans la capitale et sur la Côte d’Azur au mois de juillet. L’effet particulièrement est sensible dans l’hôtellerie haut de gamme 4 et 5 étoiles.
La répercussion est sensible sur les quinze premiers jours du mois d’août avec une baisse notable d’activité dans l’hôtellerie haut de gamme qui pèse sur la performance de l’ensemble du secteur.
La région parisienne profite d’une clientèle internationale plus diversifiée tandis que la Côte d’Azur subit davantage l’impact de l’absence des familles du Moyen-Orient dans les hôtels de luxe par rapport à l’an passé où le Ramadan a débuté après le 15 août. La fréquentation a été maintenue à coup de promotion tarifaire.
La mauvaise météo du début de l’été pénalise davantage les régions littorales du Nord de la France que les régions du Sud où l’espoir d’une amélioration a conforté les touristes dans leurs séjours. La région du Languedoc-Roussillon a particulièrement focalisé l’intérêt des touristes cet été.
Globalement, les grandes métropoles, à l’exception de Nice-Cannes, ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu dans un contexte de météo perturbée, offrant davantage d’activités de loisirs urbains, culturels et commerciaux.
En juillet dernier, Paris, Marseille, Nice/Cannes, Strasbourg et Lyon affichent des progressions respectives de RevPAR de 11,6%, 9,2%, 8,6% 8,6% et 6,6%. Début août, Strasbourg affiche la plus forte progression, avec près de 10% d’amélioration du RevPAR. Les autres métropoles conservent une bonne progression, tandis que Paris marque le pas et que Nice/Cannes connaît une chute supérieure à 12%.
Les stratégies commerciales des groupes et établissements hôteliers ont permis d’absorber progressivement la baisse d’activité par rapport à la première quinzaine du mois d’août 2010. La seconde semaine du mois enregistre une bonne remontée d’activité, couronnée par un excellent week-end prolongé du 15 août sous le soleil."
Jusqu’au grand week-end de départ de la mi-juillet, les grandes métropoles ont profité du double moteur d’une économie française encore au travail et de la venue de touristes étrangers.
Le décalage de la période du Ramadan sur l’ensemble du mois d’août a incité les familles du Moyen-Orient a avancé leur traditionnel séjour dans la capitale et sur la Côte d’Azur au mois de juillet. L’effet particulièrement est sensible dans l’hôtellerie haut de gamme 4 et 5 étoiles.
La répercussion est sensible sur les quinze premiers jours du mois d’août avec une baisse notable d’activité dans l’hôtellerie haut de gamme qui pèse sur la performance de l’ensemble du secteur.
La région parisienne profite d’une clientèle internationale plus diversifiée tandis que la Côte d’Azur subit davantage l’impact de l’absence des familles du Moyen-Orient dans les hôtels de luxe par rapport à l’an passé où le Ramadan a débuté après le 15 août. La fréquentation a été maintenue à coup de promotion tarifaire.
La mauvaise météo du début de l’été pénalise davantage les régions littorales du Nord de la France que les régions du Sud où l’espoir d’une amélioration a conforté les touristes dans leurs séjours. La région du Languedoc-Roussillon a particulièrement focalisé l’intérêt des touristes cet été.
Globalement, les grandes métropoles, à l’exception de Nice-Cannes, ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu dans un contexte de météo perturbée, offrant davantage d’activités de loisirs urbains, culturels et commerciaux.
En juillet dernier, Paris, Marseille, Nice/Cannes, Strasbourg et Lyon affichent des progressions respectives de RevPAR de 11,6%, 9,2%, 8,6% 8,6% et 6,6%. Début août, Strasbourg affiche la plus forte progression, avec près de 10% d’amélioration du RevPAR. Les autres métropoles conservent une bonne progression, tandis que Paris marque le pas et que Nice/Cannes connaît une chute supérieure à 12%.
Les stratégies commerciales des groupes et établissements hôteliers ont permis d’absorber progressivement la baisse d’activité par rapport à la première quinzaine du mois d’août 2010. La seconde semaine du mois enregistre une bonne remontée d’activité, couronnée par un excellent week-end prolongé du 15 août sous le soleil."
Quelles prévisions pour le mois d'août ?
« Les premières indications montrent déjà que l’activité estivale est désormais plus étalée que lors des années précédentes, au-delà de la période traditionnelle du 15 juillet au 15 août », explique Georges Panayotis, président de MKG Group.
« Le fort niveau d’activité dans certaines régions du littoral et la météo généralement plus favorable à la fin de l’été conduisent les vacanciers non liés par les vacances scolaires à retarder leur départ ».
"D’ores et déjà , le congrès mondial de la Cardiologie qui va accueillir 30 000 participants à Paris fin août et plusieurs grands salons professionnels de la rentrée apportent des notes encourageantes pour le niveau d’activité hôtelière de l’automne. Il faut néanmoins surveiller la dégradation du climat économique dans le monde et en France qui pourrait altérer le dynamisme retrouvé des déplacements d’affaires."
* Le programme mensuel des indicateurs de performances hôteliers de la base de données de MKG Hospitality porte sur un échantillon de 11 000 hôtels de chaînes intégrées représentant 1.000.000 chambres.
« Le fort niveau d’activité dans certaines régions du littoral et la météo généralement plus favorable à la fin de l’été conduisent les vacanciers non liés par les vacances scolaires à retarder leur départ ».
"D’ores et déjà , le congrès mondial de la Cardiologie qui va accueillir 30 000 participants à Paris fin août et plusieurs grands salons professionnels de la rentrée apportent des notes encourageantes pour le niveau d’activité hôtelière de l’automne. Il faut néanmoins surveiller la dégradation du climat économique dans le monde et en France qui pourrait altérer le dynamisme retrouvé des déplacements d’affaires."
* Le programme mensuel des indicateurs de performances hôteliers de la base de données de MKG Hospitality porte sur un échantillon de 11 000 hôtels de chaînes intégrées représentant 1.000.000 chambres.
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source: TourMag