Un seul défaut de paiement conséquent enregistré par le BSP en juillet et au 17 août, aucune anomalie pour la dernière échéance en date, l'été 2011 est plutôt zen sur le front de la billetterie. Même calme à l’examen des bilans des agences, passage obligé pour continuer à bénéficier de l’agrément IATA. Conclusion : les performances économiques sont identiques à celui de 2009.
Le taux d’agences n’atteignant pas les ratios de liquidités imposés par l’agrément est sensiblement le même que celui de l’année 2009, c’est-à -dire une agence sur quatre à qui IATA demande de se mettre en conformité.
Mais celles dont les ratios se situent à un niveau nettement inférieur, entre 1 et 1,03, et qui posent un véritable problème se comptent sur les doigts d’une seule main.
L’impact pour les agences sera plus lourd dès 2013 lorsque le ratio de liquidités montera à 1,08. Mais les agences pourront alors utiliser le produit de garantie proposé par l’APST, un projet que les juristes d’IATA examinent actuellement.
Pour autant, le nombre d’agréments sur le marché français continue sa baisse sensible d’une centaine d’agences qui abandonnent la possibilité d’émettre de la billetterie.
Pas nécessairement pour raison de défaillance ou de fermeture mais plutôt à cause de la concentration de l’industrie à travers les rachats d’agences.
1450 bilans 2010 ont été contrôlés cette année mais si l’on en croit une source bien informée, ce nombre passera sous la barre des 1400 en 2011.
source: TourMag