Malgré son emplacement géographique stratégique et ses 1300 kilomètres de côtes, la Tunisie continue à se contenter d’un petit morceau du gâteau bien savoureux du tourisme de croisière. Ce pays du Maghreb aux portes du vieux continent a en effet bouclé l’année 2007 avec environ 750 mille croisiéristes, selon des chiffres communiqués à « TourisMag » par l’Office de la Marine Marchande des Ports (OMMP) relavant du ministère du transport. Ce chiffre est en évolution par rapport aux années précédentes, 600 mille croisiéristes ayant jeté l’ancre dans les ports tunisiens en 2006 et 564 mille en 2005. Il reste cependant en deçà des potentialités du pays. Preuve en est : les parts de marché ne dépassent pas dans le meilleur des cas les 7% au niveau du bassin méditerranéen, où cette niche à forte valeur ajoutée évolue de 30% en moyenne par an, selon les données de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT).
Les principales destinations qui ont « le vent en poupe » au niveau de la Mare Nostrum sont l’Italie, l’Espagne, la France et à un degré moindre l’Egypte et la Turquie.
Pour tenter de mieux surfer la vague du tourisme de croisière, les autorités tunisiennes ont lancé un programme de modernisation des installations portuaires. L’intérêt s’est porté, en premier lieu, sur la construction au port de La Goulette d'un terminal réservé au tourisme de croisière réalisé dans le cadre d'une concession pour quelque 80 millions de dinars. Le projet a permis notamment d'allonger les quais d'environ 600 mètres. D’où l’orientation de l’Office de la Marine Marchande et des Ports (OMMP) vers la « spécialisation »de ce port, lequel sera exclusivement au trafic passagers et au tourisme de croisière, le port de Radès étant consacré aux activités pétrolières et commerciales. D’autres part, les autorités portuaires cherchent désormais à « dispatcher » les bateaux de croisière vers les ports de Bizerte et Sousse. Actuellement, une étude est en cours dans le but de mettre en place des postes d’accostage pour les grands navires de croisière dans ces deux ports.
L’administration a cependant du pain sur la planche. Elle est plus que jamais appelée à mettre en place une stratégie de communication appropriée pour mieux « vendre » la destination et augmenter ses parts de marché. Le ministère de tourisme qui, faut-il le rappeler, consacre un très maigre budget à la promotion du produit touristique tunisien (15 millions de dinars par an tous produits confondus) tarde encore à inscrire le créneau du tourisme de croisière sur ses tablettes. L’administration est appelée en outre à mieux sécuriser les circuits de shopping destinés aux croisiéristes. D’autant plus que les « touristes d’un jour » s’y font encore et toujours « déplumer » par des « beznassas peu scrupuleux» qui se soucient comme d’une guigne de l’image de marque du pays. Ce sont là quelques idées à creuser afin de promouvoir un créneau attirant une clientèle particulièrement aisée à même de constituer un « matelas providentiel » pour le tourisme tunisien en période de vaches maigres.
Les principales destinations qui ont « le vent en poupe » au niveau de la Mare Nostrum sont l’Italie, l’Espagne, la France et à un degré moindre l’Egypte et la Turquie.
Pour tenter de mieux surfer la vague du tourisme de croisière, les autorités tunisiennes ont lancé un programme de modernisation des installations portuaires. L’intérêt s’est porté, en premier lieu, sur la construction au port de La Goulette d'un terminal réservé au tourisme de croisière réalisé dans le cadre d'une concession pour quelque 80 millions de dinars. Le projet a permis notamment d'allonger les quais d'environ 600 mètres. D’où l’orientation de l’Office de la Marine Marchande et des Ports (OMMP) vers la « spécialisation »de ce port, lequel sera exclusivement au trafic passagers et au tourisme de croisière, le port de Radès étant consacré aux activités pétrolières et commerciales. D’autres part, les autorités portuaires cherchent désormais à « dispatcher » les bateaux de croisière vers les ports de Bizerte et Sousse. Actuellement, une étude est en cours dans le but de mettre en place des postes d’accostage pour les grands navires de croisière dans ces deux ports.
L’administration a cependant du pain sur la planche. Elle est plus que jamais appelée à mettre en place une stratégie de communication appropriée pour mieux « vendre » la destination et augmenter ses parts de marché. Le ministère de tourisme qui, faut-il le rappeler, consacre un très maigre budget à la promotion du produit touristique tunisien (15 millions de dinars par an tous produits confondus) tarde encore à inscrire le créneau du tourisme de croisière sur ses tablettes. L’administration est appelée en outre à mieux sécuriser les circuits de shopping destinés aux croisiéristes. D’autant plus que les « touristes d’un jour » s’y font encore et toujours « déplumer » par des « beznassas peu scrupuleux» qui se soucient comme d’une guigne de l’image de marque du pays. Ce sont là quelques idées à creuser afin de promouvoir un créneau attirant une clientèle particulièrement aisée à même de constituer un « matelas providentiel » pour le tourisme tunisien en période de vaches maigres.