Longtemps relégué au rang de parent pauvre, le tourisme de golf est désormais l’un des nouveaux chevaux de bataille de l’administration tunisienne du tourisme, qui découvre au fil des années l’insuffisance d’une offre longtemps axée sur le balnéaire.
Sur un total de golfeurs de 80 millions dans le monde et de 7 millions en Europe, la Tunisie n’accueille que 60.000 passionnés du green en moyenne par an. Ces golfeurs génèrent en moyenne 240.000 green fees (entrées au parcours du Golf) par an.
Le créneau a encore de beaux jours devant lui. Les prévisions tablent en effet sur un chiffre global de 120 millions de golfeurs en 2020. Les USA et le Japon occuperont les deux premiers rangs mondiaux, s’agissant du nombre des férus de ce sport.
Pour mieux de positionner sur cette niche porteuse, l’administration du tourisme œuvre à améliorer de nombreux paramètres devenus aujourd’hui nécessaires pour drainer les touristes férus du golf. Parmi ceux-ci, on cite notamment le climat, le rapport qualité / prix, l’infrastructure de qualité, la sécurité et la beauté des payasages.

Une dizaine de nouveaux parcours de golf s’ajouteront d’ici 2020 aux huit terrains déjà opérationnels, selon Mejrez Dridi, directeur des nouveaux produits à l’Office National du Tourisme Tunisien.
La Tunisie compte uniquement 1000 golfeurs, dont des centaines d’étrangers résidents en Tunisie, ce qui est insuffisant pour rentabiliser les parcours existants.
Ce pays d’Afrique du Nord aux portes de l’Europe dispose de l'un des plus anciens terrains de Golf, en l’occurrence celui de Carthage créé en 1927.