Ces dernières semaines se sont traduites par une belle embellie pour les TO moyen-courriers qui avaient encore du stock. Ils bénéficiaient à la fois d'une météo des plus maussades et des reports Tunisie et Égypte. En matière de long-courriers, ce sont les spécialistes de l'Extrême Orient qui traversent une période difficile. L'ensemble des destinations régresse avec des chiffres particulièrement négatifs sur la Chine, l'Indonésie et bien entendu, au premier rang, le Japon. L'effet Fukushima y est pour beaucoup. A de rares exceptions près, personne ne pavoise. Voici, par ordre alphabétique, une "photographie" de la saison prise à chaud chez Asia, Australie Tours, Aya Désirs d'Orient, Beachcomber Tours, Donatello/Equatoriales, Gaeland Ashling, Jetset, Kuoni, Marmara, Plein Vent...
Asia : « Les destinations importantes sont fortement impactées par l'effet Fukushima »
Olivier Schiffert, directeur production Asia
En cet été 2011, l'Asie est impactée par la catastrophe Fukukshima, conséquence du séisme du 11 mars dernier. La quasi totalité des destinations du TO sont en recul. Les autres marquent le pas.
Cette tendance lourde ressortait déjà dans les derniers chiffres du CETO. (Réservations cumulées mars/mai 2011 : - 17 % Thaïlande, - 22 % Indonésie, - 58 % Chine par rapport à 2010).
« Les destinations importantes sont fortement impactées. Les plus touchées sont en effet la Chine qui avait fait une magnifique remontée en 2010 et l'Indonésie, les destinations asiatiques dont la haute saison correspond à notre été.
Le Japon, est bien entendu la destination la plus sinistrée. Nous avions 450 clients qui devaient partir durant les mois d'avril, mai et juin. Tous les départs ont été annulés.
Les destination hivernales, comme le Sri Lanka, le Cambodge, la Birmanie, le Vietnam avaient donné des résultats plutôt satisfaisants.
Le Vietnam sort son épingle du jeu avec une progression de 4 à 5 % après une année 2010 qui avait été très satisfaisante.
2011 sera une année très difficile pour notre activité de voyagiste car elle correspond aussi à une baisse de la consommation touristique, une crise économique, à un environnement anxiogène....
Pour l'arrière saison, les clients se révèlent très « dernière minute ». Nous restons optimistes en observant que les années de sous-consommation sont souvent suivies par une année de sur-consommation.»
En cet été 2011, l'Asie est impactée par la catastrophe Fukukshima, conséquence du séisme du 11 mars dernier. La quasi totalité des destinations du TO sont en recul. Les autres marquent le pas.
Cette tendance lourde ressortait déjà dans les derniers chiffres du CETO. (Réservations cumulées mars/mai 2011 : - 17 % Thaïlande, - 22 % Indonésie, - 58 % Chine par rapport à 2010).
« Les destinations importantes sont fortement impactées. Les plus touchées sont en effet la Chine qui avait fait une magnifique remontée en 2010 et l'Indonésie, les destinations asiatiques dont la haute saison correspond à notre été.
Le Japon, est bien entendu la destination la plus sinistrée. Nous avions 450 clients qui devaient partir durant les mois d'avril, mai et juin. Tous les départs ont été annulés.
Les destination hivernales, comme le Sri Lanka, le Cambodge, la Birmanie, le Vietnam avaient donné des résultats plutôt satisfaisants.
Le Vietnam sort son épingle du jeu avec une progression de 4 à 5 % après une année 2010 qui avait été très satisfaisante.
2011 sera une année très difficile pour notre activité de voyagiste car elle correspond aussi à une baisse de la consommation touristique, une crise économique, à un environnement anxiogène....
Pour l'arrière saison, les clients se révèlent très « dernière minute ». Nous restons optimistes en observant que les années de sous-consommation sont souvent suivies par une année de sur-consommation.»
sommaire
Page 2 - Australie Tours : « Maghreb et Moyen Orient ont provoqué un phénomène d'inquiétude... »
Page 2 - Beachcomber : Progression pour le TO grâce à « Des destinations sans souci...»
Page 2 - Donatello/Equatoriales : « Difficile de dire si nous avons bénéficié des reports... »
Page 2 - Gaeland Ashling : la progression 2011 compensera les lourdes pertes du nuage volcanique »
Page 2 - Jetset : « beaucoup de ventes en dernière minute... »
Page 2 - Emmanuel Foiry (Kuoni) : ''2011 sera une année difficile pour bon nombre de TO...''
Page 2 - Plein Vent : « Nous avons réussi à reporter les réservations perdues... »
Page 2 - Transat : « L'aspect sécuritaire du voyage devient essentiel »
Page 2 - Beachcomber : Progression pour le TO grâce à « Des destinations sans souci...»
Page 2 - Donatello/Equatoriales : « Difficile de dire si nous avons bénéficié des reports... »
Page 2 - Gaeland Ashling : la progression 2011 compensera les lourdes pertes du nuage volcanique »
Page 2 - Jetset : « beaucoup de ventes en dernière minute... »
Page 2 - Emmanuel Foiry (Kuoni) : ''2011 sera une année difficile pour bon nombre de TO...''
Page 2 - Plein Vent : « Nous avons réussi à reporter les réservations perdues... »
Page 2 - Transat : « L'aspect sécuritaire du voyage devient essentiel »
Australie Tours : « Maghreb et Moyen Orient ont provoqué un phénomène d'inquiétude... »
Hervé Papin, directeur commercial, Australie Tours
Spécialiste de l'Australie depuis 30 ans, le tour-opérateur devrait sortir un été correct grâce à ... l'Amérique du Sud.
« Les ventes sur l'Australie sont très calmes. Nous restons au même niveau que l'année dernière malgré les campagnes de communication et de publicité qui ont été lancées.
La saison sera sauvée par notre production Amérique du Sud commercialisée depuis trois ans sous la marque Alma Latina. Nous sommes très satisfaits des ventes enregistrées sur le Chili, l'Argentine. Le Pérou se révèle être une valeur sure, plus sécurisante, aux prix attractifs.
Nous avons du mal à expliquer l'insuccès de l'Australie face à l'Amérique du Sud dont les paniers moyens sont presque aussi élevés. Peut être faut-il y voir l'effet Fukushima.
Nous sommes satisfaits des résultats de la Nouvelle Calédonie qui est une destination pérenne qui offre un tourisme « nature », authentique et calme. En 2011 nous avons à ce jour réalisé un trafic de près de 1 200 clients avec un panier moyen du même niveau que la Polynésie.
Même si les révolutions des pays du Maghreb et du Moyen-Orient ne touchent en rien nos destinations nous avons observé au début de l'année un un phénomène d'inquiétude chez nos clients. Ces événements qui sont arrivés à un moment important pour les prises de commandes ont provoqué une réaction de retenue en matière d'achat.
2011 ne sera pas une bonne année. »
Spécialiste de l'Australie depuis 30 ans, le tour-opérateur devrait sortir un été correct grâce à ... l'Amérique du Sud.
« Les ventes sur l'Australie sont très calmes. Nous restons au même niveau que l'année dernière malgré les campagnes de communication et de publicité qui ont été lancées.
La saison sera sauvée par notre production Amérique du Sud commercialisée depuis trois ans sous la marque Alma Latina. Nous sommes très satisfaits des ventes enregistrées sur le Chili, l'Argentine. Le Pérou se révèle être une valeur sure, plus sécurisante, aux prix attractifs.
Nous avons du mal à expliquer l'insuccès de l'Australie face à l'Amérique du Sud dont les paniers moyens sont presque aussi élevés. Peut être faut-il y voir l'effet Fukushima.
Nous sommes satisfaits des résultats de la Nouvelle Calédonie qui est une destination pérenne qui offre un tourisme « nature », authentique et calme. En 2011 nous avons à ce jour réalisé un trafic de près de 1 200 clients avec un panier moyen du même niveau que la Polynésie.
Même si les révolutions des pays du Maghreb et du Moyen-Orient ne touchent en rien nos destinations nous avons observé au début de l'année un un phénomène d'inquiétude chez nos clients. Ces événements qui sont arrivés à un moment important pour les prises de commandes ont provoqué une réaction de retenue en matière d'achat.
2011 ne sera pas une bonne année. »
Aya Désirs d'Orient : « Nous restons optimistes grâce au succès des Emirats »
Walid Ben Zaied, responsable production, Aya Désirs d'Orient
Spécialiste du Liban et de la Jordanie et tout nouveau venu sur l'Egypte (lancée en septembre 2010), le TO avait de quoi se faire quelque souci. Le succès des Emirats devrait lui sauver la mise.
« 2011, au vu de nos principales destinations, ne devait pas être une année porteuse. Malgré tout, grâce au succès des Emirats qui se vendent même durant la saison chaude, grâce aussi la relance de la Jordanie que nous observons depuis 3 ou 4 semaines, nous restons optimistes.
La Jordanie se vend aussi durant l'été et c'est la bonne surprise. La destination ne fait pas aussi peur qu'on pourrait le croire. Il n'y a pas de risque sécuritaire. Vous savez nous ne prenons aucun risque pour nos clients.
Nous avons lancé la Turquie en brochure au printemps 2011. Les ventes sont satisfaisantes.
Nous avions lancé l'Egypte en septembre 2010. Cela n'a pas été un très bon choix mais nous répondions à une demande de notre clientèle.
Nous n'avions pas d'engagements forts pour cette première année. Nous ne serons pas impactés par les conséquences de la révolution sur le tourisme.
Je pense que nous nous en sortirons pas si mal que ça, de cette saison 2011. »
Spécialiste du Liban et de la Jordanie et tout nouveau venu sur l'Egypte (lancée en septembre 2010), le TO avait de quoi se faire quelque souci. Le succès des Emirats devrait lui sauver la mise.
« 2011, au vu de nos principales destinations, ne devait pas être une année porteuse. Malgré tout, grâce au succès des Emirats qui se vendent même durant la saison chaude, grâce aussi la relance de la Jordanie que nous observons depuis 3 ou 4 semaines, nous restons optimistes.
La Jordanie se vend aussi durant l'été et c'est la bonne surprise. La destination ne fait pas aussi peur qu'on pourrait le croire. Il n'y a pas de risque sécuritaire. Vous savez nous ne prenons aucun risque pour nos clients.
Nous avons lancé la Turquie en brochure au printemps 2011. Les ventes sont satisfaisantes.
Nous avions lancé l'Egypte en septembre 2010. Cela n'a pas été un très bon choix mais nous répondions à une demande de notre clientèle.
Nous n'avions pas d'engagements forts pour cette première année. Nous ne serons pas impactés par les conséquences de la révolution sur le tourisme.
Je pense que nous nous en sortirons pas si mal que ça, de cette saison 2011. »
Beachcomber : Progression pour le TO grâce à « Des destinations sans souci...»
Carole Peyre, directrice générale Beachcomber Tours
2011 est une année porteuse pour l'Océan Indien, le Golfe Persique et Tahiti, la nouveauté « maison » de l'année. La directrice générale de Beachcomber Tours s'en réjouit sans fausse pudeur.
« Je sais que pour beaucoup de mes confrères l'année sera difficile mais je peux le dire dès aujourd'hui, pour Beachcomber, 2011 sera une bonne année. Ce ne fut pas toujours le cas. Notre programmation de destinations sans souci y est pour beaucoup.
Notre organisation interne totalement repensée avec les différents chefs de service et notre nouveau positionnement sur le marché sont aussi pour beaucoup dans notre progression.
Tous nos voyants sont au vert... Maurice enregistre un + 19 % de chiffre d'affaires à ce jour par rapport à 2010. Cette progression est certainement facilitée par la réouverture du Trou aux Biches.
Nous sommes également en hausse de + 43 % sur la Réunion pour qui la crise du chikungunya n'est plus qu'un mauvais souvenir, de + 24 % sur le Golfe Persique qui regroupe Dubai, Oman et Abu Dhabi.
Toutes destinations confondues le mois de juin a été le plus difficile avec une petite progression de + 3 % en CA par rapport à l'année dernière. Sinon, pour les autres mois, le taux dépasse les 20 %.
Pour le mois de décembre prochain, il atteint d'ores et déjà une hausse de 35 % par rapport à décembre 2010.
Nous n'avons pas de comparatif sur Tahiti puisque nos premiers départs datent d'avril dernier . Les ventes dépassent nos objectifs. Nous en sommes à 218 clients qui ont un panier moyen de 5000 € net TO par personne.
Un bémol pour l'Afrique du Sud. Le Mondial n'a pas du tout eu l'effet attendu. »
2011 est une année porteuse pour l'Océan Indien, le Golfe Persique et Tahiti, la nouveauté « maison » de l'année. La directrice générale de Beachcomber Tours s'en réjouit sans fausse pudeur.
« Je sais que pour beaucoup de mes confrères l'année sera difficile mais je peux le dire dès aujourd'hui, pour Beachcomber, 2011 sera une bonne année. Ce ne fut pas toujours le cas. Notre programmation de destinations sans souci y est pour beaucoup.
Notre organisation interne totalement repensée avec les différents chefs de service et notre nouveau positionnement sur le marché sont aussi pour beaucoup dans notre progression.
Tous nos voyants sont au vert... Maurice enregistre un + 19 % de chiffre d'affaires à ce jour par rapport à 2010. Cette progression est certainement facilitée par la réouverture du Trou aux Biches.
Nous sommes également en hausse de + 43 % sur la Réunion pour qui la crise du chikungunya n'est plus qu'un mauvais souvenir, de + 24 % sur le Golfe Persique qui regroupe Dubai, Oman et Abu Dhabi.
Toutes destinations confondues le mois de juin a été le plus difficile avec une petite progression de + 3 % en CA par rapport à l'année dernière. Sinon, pour les autres mois, le taux dépasse les 20 %.
Pour le mois de décembre prochain, il atteint d'ores et déjà une hausse de 35 % par rapport à décembre 2010.
Nous n'avons pas de comparatif sur Tahiti puisque nos premiers départs datent d'avril dernier . Les ventes dépassent nos objectifs. Nous en sommes à 218 clients qui ont un panier moyen de 5000 € net TO par personne.
Un bémol pour l'Afrique du Sud. Le Mondial n'a pas du tout eu l'effet attendu. »
Donatello/Equatoriales : « Difficile de dire si nous avons bénéficié des reports... »
Alain Le Scouezec, directeur commercial Donatello/Equatoriales
L'Italie avec la Sardaigne et la Sicile sont les destinations qui ont fait le succès et la notoriété de Donatello. Elles représentent bon an mal an plus de 50 % de son activité.
Cette valeur sûre et pérenne s'est bien vendue en 2011. Le bémol viendrait du Maroc, une destination nouvelle pour le TO. Dans le contexte, la période de lancement n'était pas des plus heureuses.
« Nous nous attendons à une bonne saison sur toutes les destinations sauf le Maroc où pourtant nous avions un bon début de saison et portions de bons espoirs.
Il est difficile de dire si nous avons bénéficié d'un phénomènes de reports. L'Espagne, peut être, qui reste très abordable et où nous avons de bonnes progressions. Malte et Chypre ont également bien marché.
Notre clientèle Donatello assez fidèle recherche surtout des séjours tournés vers la culture et les villes d'art, en Italie mais aussi en Russie, en Europe Centrale...
Notre bestseller reste Venise avec la mise en place de début novembre à fin mars d'une chaîne de vols spéciaux au départ de Paris en partenariat avec XL Airways.
Les vols sont programmés les jeudis et dimanches permettant des escapades de 3 ou 4 nuits à prix attractifs. Nous ajoutons cet hiver la même mise en place au départ de Nantes.
Equatoriale, toutes destinations confondues, arrive en deuxième position en terme de volume d'affaires derrière l'Italie. Nous sommes bien placés sur le Kenya, la Tanzanie avec extension à Zanzibar, la Namibie...
L'Afrique du Sud marque fortement le pas. L'effet Mondial n'a pas du tout boosté le marché.
Les chiffres sur l'Océan Indien ne sont pas satisfaisants. Il faut dire que la concurrence y est rude. »
L'Italie avec la Sardaigne et la Sicile sont les destinations qui ont fait le succès et la notoriété de Donatello. Elles représentent bon an mal an plus de 50 % de son activité.
Cette valeur sûre et pérenne s'est bien vendue en 2011. Le bémol viendrait du Maroc, une destination nouvelle pour le TO. Dans le contexte, la période de lancement n'était pas des plus heureuses.
« Nous nous attendons à une bonne saison sur toutes les destinations sauf le Maroc où pourtant nous avions un bon début de saison et portions de bons espoirs.
Il est difficile de dire si nous avons bénéficié d'un phénomènes de reports. L'Espagne, peut être, qui reste très abordable et où nous avons de bonnes progressions. Malte et Chypre ont également bien marché.
Notre clientèle Donatello assez fidèle recherche surtout des séjours tournés vers la culture et les villes d'art, en Italie mais aussi en Russie, en Europe Centrale...
Notre bestseller reste Venise avec la mise en place de début novembre à fin mars d'une chaîne de vols spéciaux au départ de Paris en partenariat avec XL Airways.
Les vols sont programmés les jeudis et dimanches permettant des escapades de 3 ou 4 nuits à prix attractifs. Nous ajoutons cet hiver la même mise en place au départ de Nantes.
Equatoriale, toutes destinations confondues, arrive en deuxième position en terme de volume d'affaires derrière l'Italie. Nous sommes bien placés sur le Kenya, la Tanzanie avec extension à Zanzibar, la Namibie...
L'Afrique du Sud marque fortement le pas. L'effet Mondial n'a pas du tout boosté le marché.
Les chiffres sur l'Océan Indien ne sont pas satisfaisants. Il faut dire que la concurrence y est rude. »
Gaeland Ashling : la progression 2011 compensera les lourdes pertes du nuage volcanique »
Isabelle Amice, directrice de production Gaeland Ashling
Spécialiste à l'origine de l'Irlande, de la Grande Bretagne et des Iles anglo-normandes le TO s'est diversifié. Pour répondre au problème de la saisonnalité il vend depuis 5 ans les Antilles Françaises sous la marque Gaeland Alica.
« Nous avons une progression importante, de l'ordre de 40 % par rapport à l'année dernière
sur l'ensemble de nos destinations estivales. Ceci compense en partie les lourdes pertes dues, l'année dernière, aux conséquences du nuage volcanique. Nous étions en première ligne.
Notre progression n'est pas seulement due aux phénomènes de reports des destinations sinistrées et à la situation générale. Elle s'explique aussi par le fait que deux spécialistes de nos destinations, intégrés chez Kuoni France et Vacances Transat (Celtictours et ex Bennet Voyages.ndlr) ont abandonné leur production de voyages à la carte.
Les voyages à la carte ont toujours fait les beaux jours de nos destinations, particulièrement pour l'Irlande et l'Ecosse. Ils sont notre marque de fabrique.
Les clients recherchent des petites structures, des itinéraires sur mesure. Ils achètent rarement les produits clés en main et fuient les formules all inclusive.
Nous sommes nous-mêmes une petite structure. Nous n'avons pas pu répondre à toutes les demandes.
Cette évolution nous fait réfléchir. Le voyage à la carte nécessite un vrai savoir faire, un personnel très spécialisé. Il prend beaucoup de temps. Il faudrait pouvoir facturer les devis. Le contexte actuel ne s'y prête pas...
Les JO de Londres ? J'ai fait une croix dessus. Cela impliquerait des moyens et des engagements que nous n'avons pas pour de petites marges. Nous gagerons plus d'argent sur les circuits en Irlande. »
Spécialiste à l'origine de l'Irlande, de la Grande Bretagne et des Iles anglo-normandes le TO s'est diversifié. Pour répondre au problème de la saisonnalité il vend depuis 5 ans les Antilles Françaises sous la marque Gaeland Alica.
« Nous avons une progression importante, de l'ordre de 40 % par rapport à l'année dernière
sur l'ensemble de nos destinations estivales. Ceci compense en partie les lourdes pertes dues, l'année dernière, aux conséquences du nuage volcanique. Nous étions en première ligne.
Notre progression n'est pas seulement due aux phénomènes de reports des destinations sinistrées et à la situation générale. Elle s'explique aussi par le fait que deux spécialistes de nos destinations, intégrés chez Kuoni France et Vacances Transat (Celtictours et ex Bennet Voyages.ndlr) ont abandonné leur production de voyages à la carte.
Les voyages à la carte ont toujours fait les beaux jours de nos destinations, particulièrement pour l'Irlande et l'Ecosse. Ils sont notre marque de fabrique.
Les clients recherchent des petites structures, des itinéraires sur mesure. Ils achètent rarement les produits clés en main et fuient les formules all inclusive.
Nous sommes nous-mêmes une petite structure. Nous n'avons pas pu répondre à toutes les demandes.
Cette évolution nous fait réfléchir. Le voyage à la carte nécessite un vrai savoir faire, un personnel très spécialisé. Il prend beaucoup de temps. Il faudrait pouvoir facturer les devis. Le contexte actuel ne s'y prête pas...
Les JO de Londres ? J'ai fait une croix dessus. Cela impliquerait des moyens et des engagements que nous n'avons pas pour de petites marges. Nous gagerons plus d'argent sur les circuits en Irlande. »
Jetset : « beaucoup de ventes en dernière minute... »
Vanessa Lainé Jetset
Les Etats-Unis représentent près de 80 % des ventes du TO. Les objectifs 2011 « raisonnables » seront atteints mais les chiffres ne dépasseront pas ceux de 2010, une année « record ». chiffres satisfaisants après une année 2010 devraient atteindre l'objectif fixé, un objectif « raisonnable » après une année 2010 particulièrement satisfaisante.
« Nous faisons l'essentiel de nos ventes annuelles durant la saison estivale. Cette année nous avons fait le plein pour les mois de juillet et aout, notamment sur l'ouest américain et les parcs nationaux.
Les clients ont réservé très tôt dans l'année. De plus en plus informés sur les Etats-Unis ils savent que pour obtenir des hébergements bien situés, dans ou à proximité des parcs, ils doivent s'y prendre longtemps à l'avance en raison des capacités limitées.
L'essentiel de nos ventes été étaient engrangées entre janvier et mi-avril. Nous n'avons peu eu beaucoup de ventes de dernière minute.
Nous sommes dans nos objectifs 2011 qui sont très raisonnables mais il n'est pas évident que nous allions au-delà des chiffres 2010 qui était une année formidable pour les Etats-Unis.
L'hiver, c'est la Floride qui se vend bien. Une nouvelle programmation est désormais possible avec une arrivée sur Orlando grâce à la nouvelle liaison d'Air France et un départ de Miami.
L'arrière saison ne se dessine pas encore. »
Les Etats-Unis représentent près de 80 % des ventes du TO. Les objectifs 2011 « raisonnables » seront atteints mais les chiffres ne dépasseront pas ceux de 2010, une année « record ». chiffres satisfaisants après une année 2010 devraient atteindre l'objectif fixé, un objectif « raisonnable » après une année 2010 particulièrement satisfaisante.
« Nous faisons l'essentiel de nos ventes annuelles durant la saison estivale. Cette année nous avons fait le plein pour les mois de juillet et aout, notamment sur l'ouest américain et les parcs nationaux.
Les clients ont réservé très tôt dans l'année. De plus en plus informés sur les Etats-Unis ils savent que pour obtenir des hébergements bien situés, dans ou à proximité des parcs, ils doivent s'y prendre longtemps à l'avance en raison des capacités limitées.
L'essentiel de nos ventes été étaient engrangées entre janvier et mi-avril. Nous n'avons peu eu beaucoup de ventes de dernière minute.
Nous sommes dans nos objectifs 2011 qui sont très raisonnables mais il n'est pas évident que nous allions au-delà des chiffres 2010 qui était une année formidable pour les Etats-Unis.
L'hiver, c'est la Floride qui se vend bien. Une nouvelle programmation est désormais possible avec une arrivée sur Orlando grâce à la nouvelle liaison d'Air France et un départ de Miami.
L'arrière saison ne se dessine pas encore. »
Emmanuel Foiry (Kuoni) : ''2011 sera une année difficile pour bon nombre de TO...''
Emmanuel Foiry, président, Kuoni
« L'effet Fukushima et les révolutions arabes n'expliquent qu'en partie la situation... Ce sera une saison globalement très moyenne, même en long-courriers.
L'Asie, l'Egypte, deux destinations importantes dans nos programmes ont été très sinistrées. Pour moi, l'effet Fukushima, les révolutions arabes, n'expliquent qu'en partie cette situation.
Au-delà de la crise économique il nous faut réfléchir à d'autres causes. Je pense aux nouveaux modèles économiques, aux nouveaux modes de distributions tels que Groupon, à la désintermédiation...
Pour leurs vacances les Français font moins appel aux tour-opérateurs traditionnels. Les agences de voyages s'engagent dans cette même tendance. Tout cela mérite réflexion.
Nous avons heureusement de bonnes surprises. 2011 sera l'année de l'Amérique du Sud. Toutes les destinations où l'on parle espagnol sont en nette progression. Cuba réalise cet été de très beaux scores.
L'Océan Indien n'enregistre chez Kuoni France qu'une légère augmentation... Ces résultats ne changeront pas grand chose sur le fond du problème.
2011 sera une année difficile pour bon nombre de tour-opérateurs traditionnels. »
« L'effet Fukushima et les révolutions arabes n'expliquent qu'en partie la situation... Ce sera une saison globalement très moyenne, même en long-courriers.
L'Asie, l'Egypte, deux destinations importantes dans nos programmes ont été très sinistrées. Pour moi, l'effet Fukushima, les révolutions arabes, n'expliquent qu'en partie cette situation.
Au-delà de la crise économique il nous faut réfléchir à d'autres causes. Je pense aux nouveaux modèles économiques, aux nouveaux modes de distributions tels que Groupon, à la désintermédiation...
Pour leurs vacances les Français font moins appel aux tour-opérateurs traditionnels. Les agences de voyages s'engagent dans cette même tendance. Tout cela mérite réflexion.
Nous avons heureusement de bonnes surprises. 2011 sera l'année de l'Amérique du Sud. Toutes les destinations où l'on parle espagnol sont en nette progression. Cuba réalise cet été de très beaux scores.
L'Océan Indien n'enregistre chez Kuoni France qu'une légère augmentation... Ces résultats ne changeront pas grand chose sur le fond du problème.
2011 sera une année difficile pour bon nombre de tour-opérateurs traditionnels. »
Marmara : « Une année difficile en raison des crises qui impactent deux destinations lourdes »
René Thibaut, directeur commercial Marmara
Marmara a bénéficié d'un important phénomène de report, donc de compensation, sur les destinations méditerranéennes non concernées par les révolutions arabes.
« Nous avions prévu ce phénomène et pour y répondre, nous avons restocké des sièges dès le mois de mars en prévision de l'été.
Les premières destinations les plus vendues sont celles dont les prix étaient les plus proches de la Tunisie. Il s'agissait des Baléares, de la Grèce de la Turquie...
Le Maroc qui représente l'une des grandes destinations de Marmara a subi un impact très fort immédiatement après l'attentat de Marrakech. La situation s'est normalisée en quelques semaines.
Nous avons ouvert en juin, en ultra réactivité, un deuxième club en Sardaigne ce qui nous aide à répondre une demande plus importante que prévue.
Toutes ces destinations se sont vendues aux prix brochures sans promotions particulières avec des chiffres de progression très importants.
La Tunisie sauvera en grande partie les mois de juillet et août avec des ventes très tardives auxquelles nous avons pu répondre pour avoir gardé nos stocks.
Nous attendons la rentrée de septembre pour la relance de l'Egypte.
Dans nos destinations long-courriers, la République Dominicaine que nous avions testé en 2010 se révèle être une véritable locomotive. Pourtant elle n'a pas encore pris sa pleine mesure. Le premier Club Marmara n'ouvrira qu'au début de l'automne pour la saison hiver 2010/2011. L'île Maurice est en période de basse saison.
L'été devrait être relativement correct par rapport au contexte général mais ce qui a été perdu ne pourra être rattrapé. Après une année 2010 pénalisée par les conséquences du nuage volcanique, 2011 restera dans les annales comme une année difficile en raison des crises qui impactent simultanément deux destinations lourdes comme l'Egypte et la Tunisie. »
Marmara a bénéficié d'un important phénomène de report, donc de compensation, sur les destinations méditerranéennes non concernées par les révolutions arabes.
« Nous avions prévu ce phénomène et pour y répondre, nous avons restocké des sièges dès le mois de mars en prévision de l'été.
Les premières destinations les plus vendues sont celles dont les prix étaient les plus proches de la Tunisie. Il s'agissait des Baléares, de la Grèce de la Turquie...
Le Maroc qui représente l'une des grandes destinations de Marmara a subi un impact très fort immédiatement après l'attentat de Marrakech. La situation s'est normalisée en quelques semaines.
Nous avons ouvert en juin, en ultra réactivité, un deuxième club en Sardaigne ce qui nous aide à répondre une demande plus importante que prévue.
Toutes ces destinations se sont vendues aux prix brochures sans promotions particulières avec des chiffres de progression très importants.
La Tunisie sauvera en grande partie les mois de juillet et août avec des ventes très tardives auxquelles nous avons pu répondre pour avoir gardé nos stocks.
Nous attendons la rentrée de septembre pour la relance de l'Egypte.
Dans nos destinations long-courriers, la République Dominicaine que nous avions testé en 2010 se révèle être une véritable locomotive. Pourtant elle n'a pas encore pris sa pleine mesure. Le premier Club Marmara n'ouvrira qu'au début de l'automne pour la saison hiver 2010/2011. L'île Maurice est en période de basse saison.
L'été devrait être relativement correct par rapport au contexte général mais ce qui a été perdu ne pourra être rattrapé. Après une année 2010 pénalisée par les conséquences du nuage volcanique, 2011 restera dans les annales comme une année difficile en raison des crises qui impactent simultanément deux destinations lourdes comme l'Egypte et la Tunisie. »
Plein Vent : « Nous avons réussi à reporter les réservations perdues... »
Joost Bourlon, directeur général, Plein Vent
Le TO qui réalise 40 % de son trafic avec la Tunisie, le Maroc, l'Egypte et la Jordanie a réussi , pour l'essentiel, à reporter ses ventes sur d'autres destinations. Les dernières places en stock partiraient sans promotions particulières.
« Le mauvais temps des dernières semaines a sans doute convaincu les Français de partir sur des destinations ensoleillées.
Nous n'enregistrons aucune reprise sur la Tunisie. Il faut dire que nous n'avons pas participé au bradage de la destination.
Nous avons réussi, pour l'essentiel, à reporter les réservations perdues sur la Tunisie, l'Egypte, le Maroc et la Jordanie. Pour cela nous avons anticipé et réussi à augmenter dès la fin janvier nos capacités sur les Baléares en priorité puis sur les Canaries, la Sicile, Malte, la Crète, la Croatie, la Turquie... Au mois de mars dernier nous avons lancé Corfou.
Les dernières places partent sans promotion nécessaire et nous atteignons d'excellents taux de remplissages dans les hôtels où nous sommes engagés.
En terme de clients partis et en portefeuille nous sommes au même niveau que l'année dernière à pareille époque.
Nous sommes satisfaits des résultats de nos circuits long-courriers organisés au Canada, aux EtatsUnis, en Thaïlande, au Mexique, au Brésil, en Argentine et au Costa Rica qui une nouveauté de l'année. Toutes destinations confondues ils enregistrent une progression de 15 %. Ce sont nos propres circuits commercialisés aux prix « entrée de gamme » dans des hôtels 3 étoiles avec des dates de départs fixes.
Le succès de notre programmation long-courriers est en grande partie lié au développement de nos départs régionaux hors que notre habituelle zone de chalandise.
Nous enregistrons une croissance de 34 % de chiffre d'affaires sur nos destinations long-courriers.
Nous enregistrons une augmentation du panier moyen de plus de 10 % avec le même nombre de clients. Nous avons vendu des séjours à des prix plus élevés que ceux pratiqués en Tunisie et fait moins de promotions que d'habitude. »
Le TO qui réalise 40 % de son trafic avec la Tunisie, le Maroc, l'Egypte et la Jordanie a réussi , pour l'essentiel, à reporter ses ventes sur d'autres destinations. Les dernières places en stock partiraient sans promotions particulières.
« Le mauvais temps des dernières semaines a sans doute convaincu les Français de partir sur des destinations ensoleillées.
Nous n'enregistrons aucune reprise sur la Tunisie. Il faut dire que nous n'avons pas participé au bradage de la destination.
Nous avons réussi, pour l'essentiel, à reporter les réservations perdues sur la Tunisie, l'Egypte, le Maroc et la Jordanie. Pour cela nous avons anticipé et réussi à augmenter dès la fin janvier nos capacités sur les Baléares en priorité puis sur les Canaries, la Sicile, Malte, la Crète, la Croatie, la Turquie... Au mois de mars dernier nous avons lancé Corfou.
Les dernières places partent sans promotion nécessaire et nous atteignons d'excellents taux de remplissages dans les hôtels où nous sommes engagés.
En terme de clients partis et en portefeuille nous sommes au même niveau que l'année dernière à pareille époque.
Nous sommes satisfaits des résultats de nos circuits long-courriers organisés au Canada, aux EtatsUnis, en Thaïlande, au Mexique, au Brésil, en Argentine et au Costa Rica qui une nouveauté de l'année. Toutes destinations confondues ils enregistrent une progression de 15 %. Ce sont nos propres circuits commercialisés aux prix « entrée de gamme » dans des hôtels 3 étoiles avec des dates de départs fixes.
Le succès de notre programmation long-courriers est en grande partie lié au développement de nos départs régionaux hors que notre habituelle zone de chalandise.
Nous enregistrons une croissance de 34 % de chiffre d'affaires sur nos destinations long-courriers.
Nous enregistrons une augmentation du panier moyen de plus de 10 % avec le même nombre de clients. Nous avons vendu des séjours à des prix plus élevés que ceux pratiqués en Tunisie et fait moins de promotions que d'habitude. »
Transat : « L'aspect sécuritaire du voyage devient essentiel »
Philippe Rouas, directeur commercial, Vacances Transat
Généraliste, spécialiste des long-courriers, Vacances Transat a de bonnes et de mauvaises surprises. Les bonnes concernent l'Amérique du Sud et l'Europe du Nord. Les mauvaises sont asiatiques.
« Il y a clairement eu un avant et après Fukushima, un avant et un après « printemps arabe ». Ces événements ont eu un impact sur le comportement des consommateurs.
Nous avons observé un phénomène de contraction dans les motivations d'achats. Quels que soient les choix des destinations, moyen-courriers ou long-courriers, l'aspect sécuritaire du voyage est devenu essentiel.
Ce devrait être une saison plutôt satisfaisante. C'est la prime du généraliste. C'est aussi la prime de la régularité d'un voyagiste qui s'engage et qui a du stock.
2011 est une année « late booking ». Nous investissons plusieurs dizaines de millions dans les stocks. Cela nous permet de répondre aux demandes tardives. C'est gratifiant mais pas facile à gérer.
Après un hiver 2010/2011 correct, l'Asie est négative. La catastrophe de Fukushima a touché l'ensemble des destinations asiatiques. En revanche nous avons de belles surprises sur l'Amérique du Sud avec une hausse de près de 50 %. Cuba a bénéficié de l'une des meilleures progression de l'année.
L'autre bonne surprise concerne l'Europe du Nord avec la Scandinavie, l'Ecosse, l'Irlande. Notre augmentation de trafic par rapport à 2010 est l'ordre de 35 % .
L'Amérique du Nord sera étale par rapport à 2010 qui était une bonne année. Les circuits individuels aux Etats-Unis se maintiennent bien. Les clients aiment partir en voiture, clés en main. De plus, c'est facile à vendre.
Le Canada au départ de France se maintient en terme de marché mais avec peu de progression en packages et en circuits. Ce sont les vols secs Air Transat qui sont de plus en plus demandés avec une progression à 2 chiffres.
Sur le Canada nous nous battons dans un vide concurrentiel. Il n'y a pratiquement plus d'opérateurs traditionnels sur cette destination et nous manquons de visibilité. »
Généraliste, spécialiste des long-courriers, Vacances Transat a de bonnes et de mauvaises surprises. Les bonnes concernent l'Amérique du Sud et l'Europe du Nord. Les mauvaises sont asiatiques.
« Il y a clairement eu un avant et après Fukushima, un avant et un après « printemps arabe ». Ces événements ont eu un impact sur le comportement des consommateurs.
Nous avons observé un phénomène de contraction dans les motivations d'achats. Quels que soient les choix des destinations, moyen-courriers ou long-courriers, l'aspect sécuritaire du voyage est devenu essentiel.
Ce devrait être une saison plutôt satisfaisante. C'est la prime du généraliste. C'est aussi la prime de la régularité d'un voyagiste qui s'engage et qui a du stock.
2011 est une année « late booking ». Nous investissons plusieurs dizaines de millions dans les stocks. Cela nous permet de répondre aux demandes tardives. C'est gratifiant mais pas facile à gérer.
Après un hiver 2010/2011 correct, l'Asie est négative. La catastrophe de Fukushima a touché l'ensemble des destinations asiatiques. En revanche nous avons de belles surprises sur l'Amérique du Sud avec une hausse de près de 50 %. Cuba a bénéficié de l'une des meilleures progression de l'année.
L'autre bonne surprise concerne l'Europe du Nord avec la Scandinavie, l'Ecosse, l'Irlande. Notre augmentation de trafic par rapport à 2010 est l'ordre de 35 % .
L'Amérique du Nord sera étale par rapport à 2010 qui était une bonne année. Les circuits individuels aux Etats-Unis se maintiennent bien. Les clients aiment partir en voiture, clés en main. De plus, c'est facile à vendre.
Le Canada au départ de France se maintient en terme de marché mais avec peu de progression en packages et en circuits. Ce sont les vols secs Air Transat qui sont de plus en plus demandés avec une progression à 2 chiffres.
Sur le Canada nous nous battons dans un vide concurrentiel. Il n'y a pratiquement plus d'opérateurs traditionnels sur cette destination et nous manquons de visibilité. »
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source: TourMag
