Avec le recentrage de sa stratégie sur l’activité régulière par souci de rentabilité, Tunisair a vu le nombre de passagers augmenter de 7,6% en 2007, selon la première communication financière pour l’exercice 2008 présentée récemment par Nabil Chettaoui, PDG de la compagnie. Cette augmentation a contribué à l’amélioration du coefficient du remplissage conformément aux prévisions de 2,8% à environ 64%, et ce malgré la baisse de l’activité charter. Le résultat net affiche une baisse de 24,5% entre 2006 et 2007, passant de 43,098 millions de dinars (MD) en 2006 à 32,508 MD au 31 décembre 2007 (avant modification comptable).
Le résultat d’exploitation s’affiche en forte hausse de 49%, passant de 23,599 MD à 35,156 MD. Tenant compte des modifications comptables suite à l'adoption de l'amortissement par composants, le résultat a diminué de 42% à 104,254 MD, contre 179,625 un an plutôt. Il est à remarquer que les premiers contributeurs au résultat 2007 du groupe sont Tunisair pour 31,966 MD, suivie de Tunisair HANDLING avec 25,894 MD. La filiale Mauritanienne du transporteur national a terminé sa première année sur un déficit de 3 MD mais la direction reste confiante.
Par ailleurs, la compagnie a enregistré une hausse de 7,6% du trafic sur les cinq premiers mois de l’année 2008, les recettes seraient en hausse de 10% grâce en partie à l’effet de la hausse de l’euro.
S’agissant du plan de flotte 2008-2020 et notamment de l’accord récemment conclu avec Airbus pour l’acquisition des 16 appareils assortis de trois options, M. Chettaoui a estimé qu’il s’agit là d’une signe fort de l’engagement de la compagnie pour améliorer ses performances à l’heure où des compagnies aériennes disparaissent s sous le poids de leurs factures énergétiques. L’IATA avait dénombré 25 dépôts de bilan au premier semestre 2008. « Le renouvellement de la flotte est guidé par la politique de la compagnie, avec le développement probable d’une flotte long courrier, le démarrage de 26 nouvelles fréquences sur des villes d’Europe et de la zone MENA », avait précisé M. Chettawi.
Pour 2008, on prévoit une hausse de 11% de l’activité régulière et de 2,2% de l’activité charter, soit une hausse de 7% du trafic pour 5% de sièges offerts en plus. Naturellement, et comme toutes les représentante du secteur regarde avec appréhension l’évolution des cours de brut, les dépenses en carburant pour le second semestre 2008 dépasseraient celle de l’année 2007 toute entière et la compagnie ne peut pas répercuter au-delà d’un tiers de cette hausse sur les prix de ses billet. Elle sera donc amenée à mener un effort interne pour compresser ses charges et assurer sa rentabilité.
Le résultat d’exploitation s’affiche en forte hausse de 49%, passant de 23,599 MD à 35,156 MD. Tenant compte des modifications comptables suite à l'adoption de l'amortissement par composants, le résultat a diminué de 42% à 104,254 MD, contre 179,625 un an plutôt. Il est à remarquer que les premiers contributeurs au résultat 2007 du groupe sont Tunisair pour 31,966 MD, suivie de Tunisair HANDLING avec 25,894 MD. La filiale Mauritanienne du transporteur national a terminé sa première année sur un déficit de 3 MD mais la direction reste confiante.
Par ailleurs, la compagnie a enregistré une hausse de 7,6% du trafic sur les cinq premiers mois de l’année 2008, les recettes seraient en hausse de 10% grâce en partie à l’effet de la hausse de l’euro.
S’agissant du plan de flotte 2008-2020 et notamment de l’accord récemment conclu avec Airbus pour l’acquisition des 16 appareils assortis de trois options, M. Chettaoui a estimé qu’il s’agit là d’une signe fort de l’engagement de la compagnie pour améliorer ses performances à l’heure où des compagnies aériennes disparaissent s sous le poids de leurs factures énergétiques. L’IATA avait dénombré 25 dépôts de bilan au premier semestre 2008. « Le renouvellement de la flotte est guidé par la politique de la compagnie, avec le développement probable d’une flotte long courrier, le démarrage de 26 nouvelles fréquences sur des villes d’Europe et de la zone MENA », avait précisé M. Chettawi.
Pour 2008, on prévoit une hausse de 11% de l’activité régulière et de 2,2% de l’activité charter, soit une hausse de 7% du trafic pour 5% de sièges offerts en plus. Naturellement, et comme toutes les représentante du secteur regarde avec appréhension l’évolution des cours de brut, les dépenses en carburant pour le second semestre 2008 dépasseraient celle de l’année 2007 toute entière et la compagnie ne peut pas répercuter au-delà d’un tiers de cette hausse sur les prix de ses billet. Elle sera donc amenée à mener un effort interne pour compresser ses charges et assurer sa rentabilité.