Le lyonnais Christophe Pérot va désormais passer beaucoup de temps à Paris pour piloter la production circuits et à la carte de Nouvelles Frontières. Il se veut rassurant aussi bien vis-à -vis de ses collaborateurs lyonnais que de l’équipe parisienne dont il aura la charge. Pas de révolution mais une construction faite de dialogue.
L'homme, basé à Lyon, n’est peut-être pas connu des équipes de NF, comme le mentionnait hier le secrétaire du CE, Jorge Partida dans son interview à TourMaG.com (LIRE), mais il ne manque pas de bouteille, avec une vingtaine d’années d’expérience du tour operating et un tableau d’honneur bien rempli.
C’est surtout la "méthode" Pérot qui fait ses preuves. « Lorsque j’ai repris Tourinter il y a trois ans, les collaborateurs étaient démotivés. Aujourd’hui, ils sont enthousiastes et pleins de dynamisme.
Nous sommes devenus le numéro un sur notre créneau des destinations long courrier à la carte. L’année dernière, Tourinter/Aventuria a réalisé un chiffre d’affaires de 105 millions d’euros. »
Pas question de passer en force. « Imposer quelque chose ne réussit jamais. On peut orienter en faisant partager ses idées mais c’est l’objet d’un dialogue permanent. Un manager doit avant tout avoir l’esprit d’ouverture et écouter son équipe. »
Si le patron de Tourinter affirme n’avoir pas encore terminé son analyse de la partie de la production NF dont il aura la charge, il ne prévoit pas pour autant d’y faire la révolution séance tenante.
« Il y a de très bons produits comme les petits circuits en bus, les produits Kenya, par exemple, qui font partie des produits stars de Nouvelles Frontières. Tout ceci est fabriqué par des professionnels dont la compétence est reconnue ».
C’est donc au fil du temps qu’il prévoit d’y apporter des améliorations : « Je ne suis pas inquiet sur l’issue du challenge. La réussite tient en trois éléments déterminants : du travail, du bon sens et une bonne équipe ».
Alors, y plus qu'Ã ...
source: TourMag