Les équipes techniques et exécutives de la société émiratie Al Maâbar International Investment Compagny mettent les bouchées doubles pour finaliser les différentes démarches relatives au lancement du mégaprojet « Bled El Ward » dans la région du grand lac de l’Ariana. En visite à Tunis fin juin, M. Youssef Al Noweis, Administrateur Délégué et Directeur Général d’Al Maabar, a salué l’étroite collaboration entre équipes techniques, experts et bureaux d’études et mis en exergue les « facilitations » trouvées auprès des parties tunisiennes.

Le projet, dont le coût est estimé à 10 milliards de dollars, s’étendra sur 5000 hectares gagnés sur un lac marécageux. Il comprend notamment une cité médicale destinée à améliorer l’offre tunisienne en matière de tourisme de santé, des résidences d’une capacité de 50 milles logements, une Marina de 1500 anneaux, des unités hôtelières de luxe, des restaurants, des centres de loisirs ainsi qu’un centre de shopping. Mais ce n’est pas tout : il y aura des cours d’eau, des petits parcs, des arbres fruitiers et des arbustes au milieu de résidences peu encombrées. Objectif: « respecter totalement l’environnement et voir revenir dans la région les oiseaux migrateurs », avait précisé M. Al Noweis lors de la présentation du projet. Et de renchérir : « Nous voulons développer une ville moderne intégrée, en parfaite harmonie entre lieu de travail, de résidence et de bien-être, dans un cadre naturel exceptionnel privilégiant la nature et l’environnement ». Ainsi, la nouvelle ville qui se propose de réconcilier l’Ariana avec sa vocation première de cité où il fait bon vivre. L’ancienne appellation de l’Ariana n’est elle pas en fait « la ville des roses » !

La première tranche du projet comprendra la construction d’un quartier résidentiel s’étalant sur 300 hectares, dont 190 hectares bâtis, qui sera baptisé Diar El Fell. Ce quartier sera prêt vers 2013. Il abritera 1.200 logements pouvant accueillir 6.000 habitants pour un coût de près de trois milliards de dollars. La période prévue pour la construction des autres composantes du projet s’étalera sur  20 ans.