Le Journal Les Echos, dans son édition du 25 juillet, met l'accent sur la fragilité accrue de Fram face à la fusion des filiales françaises de TUI Travel. Georges Colson, président du conseil de surveillance, admet que 2011 ne se présente pas, en effet, sous les meilleurs auspices.
Cette crise qui touche notre profession est, à de rares exceptions près, générale. Fram est confrontée à des difficultés de conjoncture et à une concurrence accrue notamment sur les départs régionaux qui se sont développés chez nos concurrents.
Ce ne sont ni la chute des ventes ni la perte des clients qui mettent le plus en danger nos entreprises. Le danger vient des marges. Nous vendons sans marge. Aujourd'hui, pour vendre, notre secteur est en soldes permanentes.
Nous avons par ailleurs le poids de l'intégration de nos hôtels au Maroc et en Tunisie deux pays particulièrement impactés par ce qu'on a appelé le « printemps arabe ». Nous perdons à la fois dans notre activité de tour-opérateur et de gestionnaire d'hôtels.
Nos réserves sont bien là . Nous avons gardé de la paille dans le grenier.
Financièrement nous ne sommes pas en danger et il y a, en effet, entre ma demi soeur Marie-Christine Chaubet et moi même un climat apaisé et nous ne passons pas encore la main ».
Rappelons que Georges Colson et Marie-Christine Chaubet contrôlent, chacun, 40 % du capital de Fram.
source: TourMag