Un accord de partenariat dans les domaines du tourisme et de l'hôtellerie a été signé le mardi 24 juin à Tunis entre la Fédération Tunisienne de l'Hôtellerie (FTH) et l'Union Française des Métiers et des Industries de l'hôtellerie (UMIH) pour améliorer la qualité des services offerts aux touristes étrangers qui séjournent en Tunisie.
D’une durée de trois ans, le protoole d’accord a été paraphé par les présidents de ces deux opérateurs, en l’occurrence Mohamed Belajouza du côté tunisien et André Daguin du côté français, en présence de l’ambassadeur de France à Tunis, Serge Degallaix. Il vise notamment à renforcer de la capacité de la FTH à s’impliquer dans le pilotage des programmes de formation tant au niveau des centres de formation professionnelle qu’au sein des entreprises, à mettre en place des programmes de partenariat spécifiques à la formation professionnelle et à promouvoir l’échange de compétences et des stages professionnels.
Outre l’adaptation des ressources humaines aux évolutions techniques, technologiques et managériales, l’accord tuniso-français prévoit également l’échange de points de vue sur les problèmes du secteur, la standardisationdes prestations hôtelières et le rehaussement de la qualité du produit.
Il préconise, par ailleurs, l’appui à la poursuite de la mise en oeuvre de la réforme de la formation professionnelle en Tunisie soutenue par les projets co-financés par l’Agence Française de Développement (AFD).
Un comité sectoriel de pilotage composé de représentants des ministères tunisiens en charge de la formation professionnelle et du Tourisme en Tunisie, de la FTH, et de l’UMIH pour assurer l’animation et le suivi de l’application des dispositions de l’accord.
Le président de l’UMIH a plaidé, à cette à occasion, pour l’unification des actions promotielles à l’échelle du bassin méditerranéen à l’instar , une idée s’ispirant des expériences réussies lancées en Asie ou encore l’Amérique du Sud. «C’est la règle des grandes communautés et des unions qui gagnent sur le marché international», at-il notamment souligné, indiquant que la qualité de la formation reste la “garantie d’un tourisme compétitif et attractif”.
Selon lui, les programmes d’activités retenus dans le protocole d’accord doivent contribuer à la réalisation des objectifs de la stratégie tunisienne de promotion du tourisme qui « est sur le bon chemin concernant la formation du personnel qualifié“.
Avec 844 unités hôtelières ayant une capacité totale de 225.000 lits, la Tunisie a accueilli quelque 6,7 millions de visiteurs dont près de 85% sont originaires de l’Europe. Les Français viennent en tête des européens avec 1,3 millions de touristes. Cette affluence se répercute parfois sur la qualité des services, notamment durant la haute saison. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que le ministère tunisien du tourisme a lancé depuis 2005 une stratégie nationale de développement de la qualité qui a, entre autres, abouti à la fermeture de plusieurs unités hôtelières et agences de voyages ne respectant pas les normes de qualité définis.
Pilier de l’économie tunisienne, le tourisme est le premier pourvoyeur de devises en Tunisie. Ce secteur contribue à hauteur de 7% au produit intérieur brut (PIB) , couvre quelque 56% du déficit commercial du pays et fournit 380.000 emplois directs et indirects.
D’une durée de trois ans, le protoole d’accord a été paraphé par les présidents de ces deux opérateurs, en l’occurrence Mohamed Belajouza du côté tunisien et André Daguin du côté français, en présence de l’ambassadeur de France à Tunis, Serge Degallaix. Il vise notamment à renforcer de la capacité de la FTH à s’impliquer dans le pilotage des programmes de formation tant au niveau des centres de formation professionnelle qu’au sein des entreprises, à mettre en place des programmes de partenariat spécifiques à la formation professionnelle et à promouvoir l’échange de compétences et des stages professionnels.
Outre l’adaptation des ressources humaines aux évolutions techniques, technologiques et managériales, l’accord tuniso-français prévoit également l’échange de points de vue sur les problèmes du secteur, la standardisationdes prestations hôtelières et le rehaussement de la qualité du produit.
Il préconise, par ailleurs, l’appui à la poursuite de la mise en oeuvre de la réforme de la formation professionnelle en Tunisie soutenue par les projets co-financés par l’Agence Française de Développement (AFD).
Un comité sectoriel de pilotage composé de représentants des ministères tunisiens en charge de la formation professionnelle et du Tourisme en Tunisie, de la FTH, et de l’UMIH pour assurer l’animation et le suivi de l’application des dispositions de l’accord.
Le président de l’UMIH a plaidé, à cette à occasion, pour l’unification des actions promotielles à l’échelle du bassin méditerranéen à l’instar , une idée s’ispirant des expériences réussies lancées en Asie ou encore l’Amérique du Sud. «C’est la règle des grandes communautés et des unions qui gagnent sur le marché international», at-il notamment souligné, indiquant que la qualité de la formation reste la “garantie d’un tourisme compétitif et attractif”.
Selon lui, les programmes d’activités retenus dans le protocole d’accord doivent contribuer à la réalisation des objectifs de la stratégie tunisienne de promotion du tourisme qui « est sur le bon chemin concernant la formation du personnel qualifié“.
Avec 844 unités hôtelières ayant une capacité totale de 225.000 lits, la Tunisie a accueilli quelque 6,7 millions de visiteurs dont près de 85% sont originaires de l’Europe. Les Français viennent en tête des européens avec 1,3 millions de touristes. Cette affluence se répercute parfois sur la qualité des services, notamment durant la haute saison. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que le ministère tunisien du tourisme a lancé depuis 2005 une stratégie nationale de développement de la qualité qui a, entre autres, abouti à la fermeture de plusieurs unités hôtelières et agences de voyages ne respectant pas les normes de qualité définis.
Pilier de l’économie tunisienne, le tourisme est le premier pourvoyeur de devises en Tunisie. Ce secteur contribue à hauteur de 7% au produit intérieur brut (PIB) , couvre quelque 56% du déficit commercial du pays et fournit 380.000 emplois directs et indirects.