En attendant la création de la base Air France en 2012, l’aéroport de Nice met en place à la demande d’Easyjet une procédure pour réduire le temps d’escale. Cette solution intéresse les autres compagnies low cost (une vingtaine en moyenne), qui gèrent le tiers du trafic niçois.
Cette obligation incite l’aéroport de Nice, qui en accueille près d’une vingtaine, à adapter ses installations pour répondre à cette demande.
Easyjet, qui assure à lui seul près de 16 destinations et 20 % du trafic, (2e compagnie sur l’aéroport après Air France) a sollicité l’aéroport pour réduire à 25 minutes le temps d’escale de ses appareils à Nice.
En général le temps d’escale varie entre 35 et 40 minutes.
Pour satisfaire cette contrainte de temps, l’aéroport ne peut qu’améliorer 2 phases : le débarquement et l’embarquement des passagers. Il a donc décidé de tester de nouvelles procédures (en partenariat avec EasyJet) pour accélérer ces opérations.
La porte d’embarquement a été avancée de quelques mètres pour dégager une zone de 150 m2, où les passagers se regroupent une fois leur carte d’accès à bord validée, avant même que leur avion ne soit prêt à les accueillir.
Cette anticipation de l’ultime contrôle d’identité permet de gagner trois à quatre minutes sur une procédure traditionnelle.
L’embarquement et le débarquement des passagers se font par les deux portes de l’avion : une porte par la passerelle, l’autre par un escalier amovible sur le tarmac, puis cheminement piéton protégé.
Ce dispositif a été installé sur la passerelle 42 (porte A2). Les opérations de nettoyage et de catering peuvent ainsi démarrer plus vite.
Le nouveau dispositif intéresse aussi bien les compagnies low-cost que les compagnies traditionnelles. Et en premier lieu Air France qui va créer à Nice en 2012 une base, avec une dizaine d’appareils et de nouvelles lignes en France, en Europe et au Maghreb.
source: TourMag