Depuis décembre 2010, une succession de catastrophes naturelles a frappé -directement et indirectement- l'Australie. Des événements annoncés comme "terribles" pour l'année touristique. Pourtant, entre janvier et avril 2011, la fréquentation a augmenté de 1,4% par rapport à 2010...
Il faut dire qu'entre les inondations qui ont frappées l'état du Queensland fin 2010/début 2011, les cyclones du début d'année, les tremblements de terre à Christchurch en Nouvelle-Zélande et le tsunami au Japon, le continent n'a pas été épargné -de près ou de loin- par les aléas de la nature.
Alors que la fréquentation a augmenté de 4,6% sur un an (d'avril 2010 à avril 2011), par rapport à l'année précédente, elle décolle tout juste de 1,4% pour le début de l'année 2011 (de janvier à avril), selon les derniers chiffres de l'Office du tourisme australien.
Pourtant, il s'agit bien là d'une hausse. Et de 2 millions de touristes qui se sont rendus en Australie sur les 4 premiers mois de l'année.
Alors, face aux annonces alarmistes, il convient de re-contextualiser les événements.
De plus, la zone touchée par l'ouragan avait été évacuée par sécurité. Quant aux événements dans le Queensland, ils concernent seulement l'un des 8 états du pays-continent.
Puis est survenu le tremblement de terre et le tsunami au Japon, un pays qui se situe à 8h de vol de là .
Plus récemment, Neil Hansford, directeur du cabinet Strategic Aviation Solutions, déclarait à l'AFP à propos du nuage de cendres provoqué par le volcan chilien Puyehue.
"Cela va avoir un gros impact et pas seulement sur les compagnies aériennes", soulignant que le secteur aérien pourrait perdre jusqu'à 22 millions d'euros par jour.
La compagnie aérienne Qantas, quant à elle, indiquait que le nuage de cendres amputerait ses bénéfices de 21 millions AUD, alors que le directeur général de la Fédération australienne du tourisme, John Lee, estimait dans le même article que "2011 se présente comme une année d'horreur pour les secteurs du tourisme et du transport, dont la confiance est à chaque fois un peu plus entamé par une nouvelle catastrophe".
Mais pour l'instant, aucun chiffre ne permet de vérifier ces propos.
En revanche, une autre certitude semble se profiler, selon Tourism Australia : au-delà des catastrophes naturelles, c'est avant tout la crise économique des pays d'origine des touristes (Grande Bretagne, États-Unis, Japon, Nouvelle-Zélande, etc) qui pourrait bien plomber la fréquentation.
source: TourMag