Décidément, Frédéric Lefèbvre, secrétaire d'Etat au Tourisme a désormais complètement endossé le costume. Comme ses prédécesseurs (avec tout de même une petite exception pour Hervé Novelli), il se présente de plus en plus comme le ministre du tourisme franco-français. Le tourisme en France ? "La page de la crise est en train de se tourner, affirmait-il en fin de semaine à "20 Minutes".
Les Français partent encore plus nombreux dans l'Hexagone cette année ? Génial ! Nos concitoyens représenteront une hausse de 5% des nuitées prévues et les 5 premiers pays européens, clients, 11%. Fantastique !
Difficile néanmoins de partager l'enthousiasme de notre ministre qui passe par pertes et profits la crise sans précédent que traversent les professionnels du tourisme "étranger", puisque il faut bien les appeler comme ça...
Une crise qui a vidé les agences de voyages au cours des derniers mois et qui a des chances de se poursuivre encore quelques mois.
Pas moins de 20 à 30 000 emplois sont menacés par les crises successives subies au cours des derniers mois et qui ont mis à mal trésoreries et fonds propres.
Pourtant, Frédéric Lefèbre avait rencontré les représentants de la profession, venus lui présenter la situation et demander des mesures d'urgence pour une profession qui se meurt à petit feu ?
Faut-il descendre dans la rue, poser des barrages et brûler des pneus pour se faire entendre, demandent certains, de plus en plus irrités.
Certes, il n'y est pour rien Frédéric Lefèbre. On peut même dire qu'il y a mis de la bonne volonté. Mais que peut-on attendre de la part d'un ministère qui n'a aucun budget et qui doit passer par les fourches caudines de Bercy pour obtenir le moindre subside ?
Poser la question...
Difficile néanmoins de partager l'enthousiasme de notre ministre qui passe par pertes et profits la crise sans précédent que traversent les professionnels du tourisme "étranger", puisque il faut bien les appeler comme ça...
Une crise qui a vidé les agences de voyages au cours des derniers mois et qui a des chances de se poursuivre encore quelques mois.
Pas moins de 20 à 30 000 emplois sont menacés par les crises successives subies au cours des derniers mois et qui ont mis à mal trésoreries et fonds propres.
Pourtant, Frédéric Lefèbre avait rencontré les représentants de la profession, venus lui présenter la situation et demander des mesures d'urgence pour une profession qui se meurt à petit feu ?
Faut-il descendre dans la rue, poser des barrages et brûler des pneus pour se faire entendre, demandent certains, de plus en plus irrités.
Certes, il n'y est pour rien Frédéric Lefèbre. On peut même dire qu'il y a mis de la bonne volonté. Mais que peut-on attendre de la part d'un ministère qui n'a aucun budget et qui doit passer par les fourches caudines de Bercy pour obtenir le moindre subside ?
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source: TourMag
