• Un vol quotidien Tunis-Tozeur à raison de 9 fréquences/semaine
• Une ligne Nice-Tozeur opérationnelle à partir du 31 mars

Depuis belle lurette, les ministères du tourisme et du transport cherchent harmonie désespérément. Car, le transport aérien est l’un des maillons forts de l’activité touristique mais aussi de la relance des marchés. Actuellement, la donne semble changer et évoluer vers une meilleure conjugaison d’efforts. En témoignent le vol quotidien Tunis-Tabarka qui vient d’être lancé à 50 dinars aller-retour. Certes, la rentabilité de cette ligne assurée par le Beechcraft fraîchement atterri chez Sevenair et particulièrement soutenu par l’administration du tourisme et les professionnels de la région, reste encore à prouver. Mais, il s’agit incontestablement d’une grande preuve de bonne volonté en vue de booster la zone de Tabarka, qui cherche elle aussi à se frayer un bon positionnement en dehors de la saison estivale.

Mais il n’y a pas que ce vol qui atteste d’une meilleure collaboration entre les deux ministères. Le lundi 31 mars 2008, le premier vol quotidien Tunis-Tozeur a également décollé de l’aéroport Tunis-Carthage à destination du sud tunisien où Tunisair inaugurait aussi son 1er vol Nice-Tozeur. Ce qui représente un acquis de taille pour cette région qui peine depuis de longues années à attirer une clientèle étrangère. Et les liaisons aériennes de faire défaut au départ des principales villes européennes.

Désormais, cette double initiative relance la région de Tozeur sur le marché français, notamment à partir de Nice. Cette décision vient en effet concrétiser les objectifs de l’administration du tourisme qui tend non seulement à consolider le marché de l’Hexagone mais aussi à toucher de nouvelles régions françaises en plus de la capitale parisienne.

La ligne Tunis-Tozeur qui va opérer à raison de 9 fréquences/semaine, doublée de la liaison Nice-Tozeur, constitue une promotion par excellence de la région. En effet, Khelil Laâjimi, le ministre du tourisme a souligné l’importance du marché français ainsi que les efforts déployés pour consolider son positionnement. A l’heure actuelle, les touristes français occupent la 1ère position en termes de clientèles de la ville de Tozeur, suivis des Tunisiens et ensuite des Espagnols. D’autant que l’intérêt du tourisme saharien, selon le ministre du tourisme, c’est qu’il vient compléter le produit balnéaire.

D’ailleurs, Tozeur et malgré les canicules estivales, ne semble pas chômer en été puisque nombreuses sont les unités hôtelières qui font office d’alternative en temps de surbooking. Et ce qui serait astucieux d’après Khelil Laâjimi, c’est de combiner la balnéothérapie à Djerba au produit saharien à Tozeur. Ce serait ainsi d’une pierre deux coups !