Avec 26 établissements et une vingtaine de projets en cours, Mandarin Oriental, la chaîne à l’éventail, poursuit pas à pas son développement en choisissant minutieusement le site de ses implantations. En attendant Milan, courant 2012, son hôtel parisien vient d’ouvrir au 251 de rue Saint Honoré, et c’est un très bel exemple de cette quête patiente : un immeuble magnifique, entre Vendôme et Tuileries, au cœur du Paris de Louis XIV.
Après Shangri-la, il y a quelques mois, voici l’éventail de Mandarin Oriental qui s’installe rue Saint Honoré, à deux petits pas de la Place Vendôme, du Jardin des Tuileries et du Louvres, musée le plus visité au monde.
Idéalement placé, au cœur du Paris de Louis XIV, du quartier de la mode, de la joaillerie et de la culture, ce nouveau temple du luxe international ne compte que 99 chambres et 39 suites, une capacité optimale en fait, pour un établissement qui entend compter bientôt parmi les « Palaces » de la capitale.
Quand on connaît la qualité du service proposé dans les hôtels de la chaîne, l’ambition du Mandarin Oriental Paris n’a rien de démesuré.
Un seul exemple toutefois, car il fera sans doute la particularité, et peut-être aussi le succès de la maison parisienne : l’accueil des limousines sur la Place Vendôme, avec une escouade de voituriers et de chasseurs pour accompagner le client et porter ses bagages jusqu’à l’hôtel.
Les infrastructures également sont à la hauteur de la réputation de Mandarin Oriental, un confort et des équipements irréprochables..
Installé dans un bâtiment des années 30, ex-dépendance du Ministère de la Justice, il conjugue avec raffinement les canons de l’art déco avec ceux de la modernité la plus échevelée, son décor intérieur installe une ambiance apaisante, d’un intimisme feutrée qui vous met à l’abri du tumulte parisien dès que l’on pénètre dans le lobby.
L’impression « d’ailleurs », de calme et de sérénité, renforcée par une légère touche d’asiatisme dans les objets ou le choix des couleurs, est encore plus sensible dans les vastes chambres, surtout lorsque elles donnent sur le jardin, petit havre de paix, de silence et de tranquillité.
Tous deux ouverts au public, ces points de rendez-vous vont sûrement vite faire partie de « must » de la capitale branchée.
De même que la terrasse, où l’on peut organiser des événements et profiter d’une vue imprenable, et les 4 salles de réunions, de 70 m2 et 45m2, rentreront bien vite dans le carnet d’adresses des organisateurs de séminaire.
Quant à la clientèle internationale, André Devillers, qui vient de passer six ans chez Four Seasons, n’a visiblement aucune inquiétude à son sujet.
Pour lui, au-delà de la notoriété de la chaîne, l’hébergement parisien haut de gamme souffre encore de sous capacité.
De plus, le segment du luxe ne connaît pas la crise ; il continue de progresser aussi bien en volume qu’en prix, notamment sur le marché loisirs qui devrait, en année pleine, représenter 70 % de la clientèle de l’hôtel.
« Paris est la seule ville au monde où l’on fait 100 % de remplissage pendant un mois et demi avec des nuitées à 1 000 € de moyenne, s’enthousiasme-t-il enfin, en rappelant l’enchaînement d’événements majeurs qui mobilise la capitale et son hôtellerie de luxe : les semaines de la mode, le salon aérien… « Six semaines », c’est exceptionnel ! »
Oui, et pourtant André Devillers ne parle pas du plus important… Il fait tellement beau sur Paris cette année.
source: TourMag