Dans la foulée de la B.I.T Milan, l’absence de la profession est un véritable mystère et boule de gomme. A l’exception de quelques uns qui déploient leurs propres moyens pour défendre leurs groupes ou leurs produits, la majorité des gens de la profession ont joué aux abonnés absents du salon. Après une absence fort remarquable également au Fitur 2008, les professionnels adoptent de nouveau cette stratégie à Milan. Une partie de nos professionnels est en phase transitoire, attendant le passage à régionalisation de la participation aux foires et salons.
D’ores et déjà , cette poignée de professionnels s’engage à propulser leurs régions à travers un stand modulaire qui permettra de valoriser les atouts à part entière. Et ce, moyennant la paiement de leurs espaces auprès de l’administration qui compte démarrer sa nouvelle stratégie à partir du prochain Top Résa qui déménage à Paris en septembre 2008. Entre temps, cette année charnière pour la tutelle, 2008 en l’occurrence, semble désintéresser la profession, du moins de Madrid à Milan. Car, du 21 au 24 février, les professionnels de renommée ont brillé par leur absence qui reste entourée de plusieurs interrogations. Est ce qu’ils seraient en train de se préparer pour la nouvelle phase où ils seront amenés à cotiser et payer leur participation ou seront-ils en train de méditer sur d’éventuelles méthodes plus efficaces afin de revenir avec une participation plus conséquente aussi bien pour l’hôtellerie tunisienne que pour la promotion de la destination ?
Actuellement, les réponses jouent également aux absentes vedettes. Pourtant il ne s’agit en aucun cas d’un secret de Polichinelle ! Tout le monde s’accorde à dire que le tourisme est un secteur pilier de l’économie du pays. D’aucuns reconnaissent aussi l’importance de la profession dans cette dynamique économique. Mais est-ce pour autant une raison à même de choisir le retrait ? ce ne pourrait être le cas au vu des efforts colossaux et louables que l’Etat n’a jamais cessé de déployer pour soutenir ce secteur.
En effet, l’Etat a jusqu’alors cautionné la profession en lui apportant toutes formes d’aide impossibles et inimaginables. Les dernières décisions présidentielles annoncées lors du 1er CMR de l’année 2008, témoignent en long et en large d’un soutien indéfectible. En contre partie, il serait peut-être grand temps de renvoyer l’ascenseur et de contribuer, du moins qui pourrait se donner, pour aider la destination à retrouver ses marques.
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