Agences de voyages, journalistes et responsables des administrations de la culture et du tourisme ont pris part samedi dernier (16 février) à l’Eductour organisé dans la ville du Kef par la Société de Développement Touristique du Kef. Il s’agit en effet de la 1ère opération d’envergure à même de promouvoir le tourisme culturel dans cette ville qui regorge à l’unanimité d’un potentiel très riche et fort intéressant en la matière.
Les hôtes de la ville ont ainsi découvert le circuit proposé, notamment au sein de la Médina du Kef. En présence de Khelil Lajimi, le ministre du tourisme, la visite guidée a démarré à Zaouiet El Kadria avec au programme des escales à la Kasbah du Kef, au fameux site de Sidi Boumakhlouf, à Sidi Ali Turki, à la Synagogue, à Ras El Aïn, à Dar El Kadhia, aux Thermes Romaines et au Temple des Eaux, soit un circuit culturel qui fait le tour des différents sites emblématiques et archéologiques de la ville. L’ultime endroit prévu par cette tournée a emmené les visiteurs du Kef au village des artisans qui représente une destination fort intéressante pour les touristes qui cherchent d’habitude à acheter des cadeaux de souvenirs pour immortaliser leur passage par de tels endroits.
Il s’agit en effet d’un circuit intra-muros, comme l’a bien précisé Romdhane Gueddiche, le DG de la SODET du Kef, puisqu’il s’est déroulé en entier à l’intérieur des murs de cette médina. Mais ce n’est pas tout ! Car, un autre Eductour est programmé pour le mois de mai prochain et permettra à ce moment là de découvrir les autres facettes de la ville qui présente une capacité de 350.000 lits, d’où l’intérêt de cette initiative qui a ciblé tout particulièrement les agences de voyages.
Cela étant, le tourisme culturel, qui dispose d’une carte détaillée des sites archéologiques et du circuit à mettre en place sans avoir pour autant vu le jour jusqu’à maintenant en bonne et due forme, ne peut s’épanouir et donner ses fruits qu’à travers une meilleure concertation entre les deux ministères de tutelle.
En effet, il est indispensable que le ministère du tourisme ainsi que celui de la culture et la sauvegarde du patrimoine accordent leurs violons et travaillent sur la même longueur d’onde. Ce qui est d’ailleurs valable pour développer le tourisme écologique qui implique en plus le ministère de l’environnement. Or, il s’avère que ce n’est pas encore le cas. Car, depuis que ces projets font parler d’eux, il y a quand même maintenant presque belle lurette !