Une annonce faite à Bagdad lors de la 28ᵉ session du Conseil ministériel arabe du tourisme, les 8 et 9 décembre 2025, et qui sonne comme une évidence pour ceux qui connaissent la richesse culturelle et l’énergie créative de la capitale tunisienne.
Ce titre n’est pas un simple honneur : c’est une reconnaissance.
La reconnaissance d’une ville qui a su traverser les époques en tissant, pierre après pierre, un paysage urbain où se mêlent héritages carthaginois, influences arabes et méditerranéennes, scènes artistiques contemporaines et savoir-faire artisanaux uniques.Tunis n’est pas seulement belle : elle est vivante, multiple, inspirante.
Son entrée au Réseau des Villes créatives de l’UNESCO en 2026 avait déjà annoncé la couleur, celle d’une capitale qui assume pleinement sa dimension culturelle et qui place la créativité au cœur de son identité.

Lors de cette même session, la Tunisie a également été élue membre du bureau exécutif et vice-présidente du Conseil ministériel arabe du tourisme, confirmant son rôle stratégique dans la réflexion et l’action touristiques à l’échelle régionale.
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Tekaya, a rappelé que cette reconnaissance intervient dans un moment où le tourisme mondial connaît une mutation profonde.
Un secteur devenu vital, à la croisée des enjeux économiques, sociaux et culturels, et qui nécessite une vision tournée vers l’innovation, la durabilité et la flexibilité.Il a souligné que l’avenir du tourisme arabe dépendra de la capacité des pays de la région à coopérer et à construire un cadre commun dépassant les initiatives isolées pour donner naissance à de véritables projets structurants.
Le ministre a également détaillé les efforts engagés par la Tunisie ces dernières années : digitalisation accélérée, adoption des technologies modernes et de l’intelligence artificielle, montée en gamme des services, soutien aux startups, stratégie d’investissement renforcée et surtout une mise en valeur des produits touristiques porteurs : culturel, santé, MICE, saharien et oasien.Autant de transformations qui repositionnent la Tunisie comme une destination arabe résolument tournée vers l’avenir.
En marge de l’événement, le ministre s’est entretenu avec ses homologues libyen, jordanien, omanais, irakien et bahreïnien, renforçant un réseau de coopération qui pourrait redessiner la carte touristique arabe des prochaines années.
Tunis n’a pas seulement mérité ce titre. Elle le porte naturellement.
Par son histoire, par son ouverture, par son talent à conjuguer héritage et modernité, la capitale tunisienne se prépare à offrir en 2027 bien plus qu’un programme : une expérience, une atmosphère, une signature qui lui est propre.
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