La Tunisie a pris part à la 27ème édition du salon international de tourisme de Madrid, Fitur 2008, qui s'est prolongé du 30 janvier au 3 février 2008. Ont pris part également à ce rendez-vous incontournable du tourisme mondial, 13 mille exposants représentant 170 destinations touristiques de par le monde.

D’après un communiqué de presse, le Roi Juan Carlos et la Reine Sofia ont ouvert le salon et visté le stand tunisien qui était aménagé selon un cachet architectural typiquement tunisien. Le Roi d’Espagne a chargé le ministre du tourisme de transmettre les salutations et sentiments de considération au Chef de l’Etat, exprimant son admiration pour les progrès enregistrés par la Tunisie, dans tous les domaines, notamment dans le secteur du tourisme. Ce communiqué souligne également que le ministre du tourisme s’est entretenu avec des professionnels et hommes d’affaires tunisiens et espagnols. Les entretiens ont porté sur les moyens d’impulser le flux de touristes vers la Tunisie et la promotion de la destination Tunisie.

Il va sans dire que le Fitur qui, en terme d’importance, se place au 2ème rang derrière l’ITB Berlin, représente une occasion à saisir pour non seulement promouvoir la destination Tunisie mais aussi poursuivre les négociations des contrats-objectifs avec les principaux TO espagnols, conformément aux engagements deu tourisme tunisien à partir de 2008.

En effet, les réalisations de la Tunisie sur le marché espagnol n’ont pas été reluisantes à la fin de 2007, accusant de nouveau une baisse qui atteint 9,2%. De ce fait, le salon de Madrid revêt une grande importance. Car, il est une opportunité pour envisager la relance mais aussi pour toucher d’autre amrchés non moins importants. Car le Fitur se présente comme un rendez-vous par excellence des pays latino-américains et de l’Europe du Sud.

D’après le communiqué de presse, le stand de la Tunisie ne semble pas particulièrement différent pendant cette édition, par rapport aux participations précédente. Pourtant, l’administration de tutelle n’a pas cessé de souligner sa nouvelle stratégie de participation aux salons internationaux. Ce qui tarde à se concrétiser, au dam du produit tunisien qui n’est pas pas régionalisé dans cette configuration.

Entre temps, la concurrence continue de grignoter des marges supplémentaires sur ves rendez-vous. Le Maroc illustre parfaitement cette démarche. Et de mettre le cap sur le Fitur ainsi que sur les grands rendez-vous internationaux, afin de renforcer la pénétration des différents marchés. Pour la Tunisie qui aspire à réaliser 300 à 350 mille touristes espagnols au terme des 3 prochaines années, l’heure de traduire sa stratégie de présence aux salons n’a pas encore sonné.

Or, le marché espagnol en particulier pose des difficultés spécifiques. Il s’agit d’un marché à plusieurs facettes. En ce sens que les régions de ce pays ne manifestent pas les mêmes tendances ni les mêmes besoins. Ce qui suppose une approche marketing et de promotion adaptée à ces différences. Cependant, le touriste espagnol d’une manière générale demeure un bon dépensier durant un séjour moyen de 7,8 jours. D’autant que le produit saharien rime parfaitement avec la passion de ces touristes. Et c’est justement une autre opportunité à saisir par le tourisme tunisien. certes, les difficultés inhérentes au transport aérien sont pour beaucoup dans ce retard de développement. Mais, ce n’est pas un prétexte pour autant! Car, ce problème s’éternise et porte préjudice d’ailleurs à toute cete région du Sud qui trouve du mal sur plusieurs marhés à défaut e liaisons aériennes, mais aussi de promotion créative et innovante.