C’est une période délicate que traverse la compagnie malgache qui fête ses 50 ans cette année. Après une série d’avaries techniques qui ont entaché sa réputation et provoqué le contrôle des instances européennes de l’aviation civile, elle doit trouver une solution de renouvellement de sa flotte.

La compagnie malgache, pourtant agréée IOSA depuis quelques années, n’en finit pas d’accumuler les avaries en tous genres. Elle risque la liste noire.
Ce qui a déclenché les contrôles européens c’est une porte qui n’adhérait pas parfaitement au fuselage d’un B-767.
Il s’en est suivi une série de déplacements des responsables et des techniciens de la compagnie à Bruxelles pour tenter de passer les contrôles SAFA et convaincre les autorités européennes du bon respect des normes de sécurité et de sûreté.
Il n’empêche qu’Air Madagascar a un besoin urgent de renouveler sa flotte.
La compagnie semblait avoir trouvé une solution avec le financement d’appareils Airbus par un groupe chinois, en échange d’une autorisation que lui aurait accordé le gouvernement malgache (actionnaire à 7% de la compagnie), pour l’ exploitation d‘un champ pétrolier.
Apparemment, ce projet ne s‘est pas concrétisé. L’autre possibilité envisagée par Air Madagascar serait le prêt d’appareils, toujours des Airbus, par la compagnie Turkish Airlines.
Même si Air Madagascar décroche l’autorisation de continuer à voler en Europe avec sa propre flotte, après le 20 avril prochain, elle devra néanmoins trouver une solution de remplacement à court terme pour ses appareils.
source: TourMag