Le gouvernement a décidé de réviser à la baisse la taxe de cinq euros par croisiériste qui descendrait au port de la Goulette, au nord de Tunis. Les baisses vont de 10% à 90% selon les saisons. Cette décision a été prise par une commission spéciale mise sur pied par la tutelle pour élaborer une stratégie de promotion de cette activité. Le tourisme de croisières a chuté de 60% en 2011, en raison du climat d’insécurité consécutif à la révolution dans le pays. Le nombre de croisiéristes est ainsi passé de 900.000 en 2010 à 295.000 en 2011. Ce qui a eu un effet négatif sur plusieurs activités profitant de ce créneau, dont le transport touristique, le commerce à la médina de Tunis, l’artisanat , les taxis et le guidage touristique et les visites des sites archéologiques… Grâce aux nouvelles mesures, les autorités espèrent relancer l’activité de croisières et plusieurs autres secteurs qui en profitent comme les agences de voyages locales, les taxis, l’artisanat, ainsi que les musées et les sites archéologiques Elles espèrent aussi le retour des plus grands armateurs en Tunisie, les prévisions pour 2012 tablant sur l’arrivée de 500.000 croisiéristes.
Elyes Fakhfakh, ministre du tourisme se rendra, mardi 3 avril, au port de la Goulette à l’occasion de l’arrivée d’un bateau de croisières avec à son bord plus de 3.000 croisiéristes pour prendre connaissance du fonctionnement des infrastructures et des conditions d’accueil des touristes.
Voici la nouvelle grille tarifaire:
Mois de décembre, janvier et février: 1 euros (-80%);
