Ichraf Hicheri Skandaji  met  toute son énergie dans la création artisanale. Au centre des Arts et Métiers de Nabeul, elle ouvre les portes de son atelier pour faire  partager son métier aux visiteurs et, pourquoi pas, faire naître des vocations.
Histoire de perpétuer les techniques ancestrales du tissage des fibres végétales. Les produits pensés sont séduisants tant par leur intelligence d’usage, la place qu’ils laissent à la nature et aux rituels que par leur ligne et leurs couleurs. Ichraf explique toutes les étapes de la fabrication d’un objet, de la pousse du végétal à la création d’une pièce. «Le tressage de la paille, tout comme le tissage des fibres végétales, en général, est pratiqué par certains artisans de Somaa et Menzel Témime qui utilisent les feuilles de palmier plus connues sous le nom de Joumar. Ces artisans d’aujourd’hui continuent à tresser de très jolis objets en paille qu’on utilise dans nos créations. Je mêle les fibres végétales pour multiplier les possibilités de motifs et de performances. J’essaie de marier la fibre végétale au cuir, à la céramique ou au fer». La  décoration végétale est de plus en plus mise à l’honneur, elle envahit notre intérieur et c’est tant mieux Mais quelles sont ses influences? «Incontestablement mon entourage. En fait, les couleurs, la lumière, le contact avec les gens, les Salons ont profondément influencé mes créations». Et où réside, pour elle, la beauté d’un objet ? «La beauté d’un objet artisanal, dit-elle, dépend à la fois de la profondeur de sa couleur, de sa capacité à chatoyer, de sa taille et de son éclat. Mon produit a beaucoup plu à certaines grandes maisons européennes et américaines. Aujourd'hui, je travaille de façon artisanale et j'aime ça.»
Atelier d'Ichraf Hicheri
Cité des arts et métiers Avenue Habib Thameur
8000 Nabeul
Â
Plan de situation :
{mosmap width='520'|height='350'|lat='35.515'|lon='11.043'|zoom='11'|zoomType='Large'|zoomNew='0'|mapType='Plan'|showMaptype='1'|overview='0'|text='Mahdia'|tooltip='DWO'|marker='1'|align='center'}
Â
{mainvote}
{jcomments on}
source: Mille et Une Tunisie
