Filer sur les flots
La facette balnéaire de La Réunion est encore bien peu mise en avant dans les agences de voyage. Et pourtant, l'île ne manque pas d'atouts. Certes, ses 210 kilomètres de côtes, dont 25 de sable blanc et 14 de sable noir, ne peuvent pas rivaliser avec les interminables plages des Seychelles ou de Maurice. Mais le voyageur curieux trouvera ici une nature plus authentique qu'il appréciera tout autant.
Sports d'eau
Depuis quelques années, La Réunion s'est imposée comme un site de surf incontournable grâce à la célèbre vague « La gauche » de Saint-Leu. Ce tube exigeant est réservé aux bons surfeurs, qui arrivent à tenir dessus plusieurs dizaines de secondes, à l'image de la Réunionnaise Cannelle Bulard, qui vient d'être sacrée championne du monde de la discipline. Un peu plus loin, on trouve deux spots plus faciles, La Cafrine et la Tortue qui raviront les débutants. D'autres lieux intéressants se situent entre Saint-Gilles et Saint-Pierre, comme Trois-Bassins ou Roches-Noires.
Les jours de grand vent, toujours dans les environs de Saint-Gilles, l'horizon se rempli de voiles multicolores des kite-surfeurs. Cette discipline de plus en plus pratiquée sur l'île permet de s'envoler dans les airs. De quoi se prendre pour un paille-en-queue, l'oiseau emblème de l'île.
Les jours de grand vent, toujours dans les environs de Saint-Gilles, l'horizon se rempli de voiles multicolores des kite-surfeurs. Cette discipline de plus en plus pratiquée sur l'île permet de s'envoler dans les airs. De quoi se prendre pour un paille-en-queue, l'oiseau emblème de l'île.
La plongée
La ceinture de récifs coralliens de La Réunion est encore jeune, à peine 8 000 ans. Pourtant, elle abrite déjà une faune et une flore marine extraordinaires. Pour découvrir cette remarquable biodiversité, les autorités ont mis en place une réserve naturelle marine qui sensibilise le public au fragile équilibre de cet écosystème. Elle protège ainsi 3500 ha et une quarantaine de kilomètres de littoral. Poissons clown, capitaines, mérous, demoiselles, petites murènes, bénitiers, poulpes, porcelaines, et tous types de coraux vivent ici en toute quiétude, à peine dérangés par les plongeurs, qui profitent de belles sorties sous-marines.
Les baleines
Au delà de la barrière de corail, on s'embarquera dans un bateau pour croiser des raies, des requins, ou des dauphins. Mais les véritables stars ce sont les baleines, qui apparaissent dès le mois de juin au large de l'île et restent pendant trois ou quatre mois. Dans leur migration, les baleines trouvent dans les côtes réunionnaises calme et paix pour donner naissance à leurs baleineaux et nouer des romances. De plus, on constate depuis cinq ans une croissance de la fréquentation des cétacés. Éloignée des grandes routes de transport maritime, l'île serait-elle en passe de devenir un sanctuaire ?
Les tortues
Autrefois chassées pour leur chair et leur carapace, les tortues sont aujourd'hui protégées et reviennent en nombre sur les côtes. D'ailleurs, il n'est pas rare d'en croiser lors des plongées. Les plus communes sont les tortues vertes et les imbriquées. Elles viennent pondre sur les rivages de La Réunion mais restent particulièrement vulnérables. Il ne faut en aucun cas les déranger durant leur ponte. Mais pour être certain d'apercevoir ces gentilles créatures des mers, direction le centre de recherche de Kélonia. Un ancien lieu d'élevage des tortues, transformé en musée. Il est aujourd'hui dédié à la sensibilisation pour la protection de l'espèce.
La pêche au gros
Véritable paradis pour les amateurs de pêche au gros, les eaux réunionnaises fourmillent de marlins bleus, d'espadons voiliers, de daurades coryphènes et de diverses espèces de requin. Mais attention, s'attaquer à de tels poissons est un sport très physique. Certains pêcheurs s'engagent dans une bataille qui dure parfois de longues heures avant de sortir leur trophée qui pèse plusieurs fois leur poids. L'île détient d'ailleurs le record du monde féminin de marlin bleu, avec un poisson de 551 kilos pêché en 2003.
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source: TourMag
